jeudi 25 octobre 2012

Les Élections à Montréal le 3 novembre 2013


Avec l'intention de me présenter à la mairie aux prochaines élections à Montréal.

Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com

Cette démarche est sujette à l'approbation du Directeur Général des Élections de Montréal en septembre 2013
Comme candidat indépendant, mes partisans seront les électeurs de Montréal.

Programme politique suggéré. (1)


À Montréal les citoyens votent peu aux élections municipales, avec les conséquences que l’on sait. Tutelle des gangsters, politiciens corrompus, fonctionnaires véreux. Assez c’est assez! Gardez ce texte, collez-le sur votre réfrigérateur, faites-en des copies, distribuez-les dans votre entourage. Je vais me présenter aux élections municipales du 3 novembre 2013 comme indépendant au poste de Maire. Ensemble nous ferons les réformes qui s’imposent.

Espace public positif ?

Depuis des années nous écoutons, presque impuissants, les élus de l'Hôtel de Ville, nous abreuver de considérations budgétaires négatives aux prétextes variés, comme si en somme à Montréal, si les choses vont mal, c'est à cause de la ''Crise'', de l'augmentation des coûts de la vie, ou bien parce qu'à Québec le gouvernement ne se préoccupe pas de son unique grande ville. Il n'y a jamais rien ou presque de positif qui nous arrive à nous les Montréalais, sauf quand des créateurs allumés ont mis en place le système Bixi, que tout le monde a salué comme étant une remarquable entreprise, tout à fait branchée sur son époque. 

Pourquoi pas une bonne gestion des projets?

Jusqu'à ce qu'on apprenne que la gestion du Bixi cafouillait, que sa rentabilité était compromise, que finalement cette extraordinaire réussite se changeait en maladie administrative, et ce n'est pas fini. Certaines voix plus rassurantes et vraisemblablement dignes de foi, affirment au contraire que les problèmes liés au Bixi sont passagers, qu'ils sont tributaires de sa récente mise en place, et que tout ira mieux bientôt. Il faut le souhaiter.

La fin des magouilles... histoire d'eau.

Autre exemple: L'affaire des compteurs d'eau. C'était une affaire de quelques 356 millions de dollars sur 20 ans. Au dire de M. Tremblay qui en faisait la promotion, c'était une entente remarquable, une extraordinaire réussite qui allait corriger les gaspillages, permettre de colmater les fuites du réseau, bref une sorte de miracle gestionnaire. 

Jusqu'à ce qu'on apprenne (si ma mémoire est bonne c'est M. Richard Bergeron qui avait à l'époque attaché le grelot et dénoncé ce projet mirobolant) que c'était une misérable arnaque. Qu'il a fallu annuler les contrats avec la firme GÉNIeau, et lui payer plus de 11 millions de dollars en dédommagements pour bris de contrat. La Ville de Québec de son coté a posé ses compteurs d'eau à des prix ridicules comparés à ce qu'on prétendait faire à Montréal.
On retrouvait à la tête de GÉNIeau ni plus ni moins que les mêmes têtes dirigeantes compromises dans les magouilles de la construction,dont celles de la Cie Simard et Beaudry.

Les nids de poules 

Autre exemple: Il ne se passe pas une journée sans que l'on ne déplore à Montréal le dossier calamiteux des nids de poules, l'état lamentable de la chaussée, les ruptures d’aqueduc, qui parait-il depuis 30 ans perd 33% de ses eaux, malgré qu'on y ait investit des milliards depuis ces 30 ans. Bref plus on y travaille plus ça foire, moins ça marche, et plus ça coûte cher.

D'autant plus on l'aura compris qu'avant de refaire le pavage brisé, et boucher les trous de la chaussée, il faut déterrer les vieux tuyaux et réparer les égouts. Sinon on s'expose à devoir creuser dans le pavage neuf à la première rupture, et ce sera encore une fois du gaspillage.
 
Mieux gérer le patrimoine immobilier de la ville.

Autre exemple: Il faudra revenir sur les abominables tricheries de terrains vendus à perte à des promoteurs véreux avec la complicité des responsables des offices d'habitations de  Montréal. Là, des affairistes sans scrupules ont profité de la complaisance des plus hautes instances municipales, pour s'en mettre plein les poches avec leurs tractations criminelles.

Chaque jour la Commission Charboneau nous présente des crapules plus ou moins repenties, qui viennent (en se faisant passer pour des héros alors que ce sont des voleurs) nous raconter leurs exploits de magouilleurs, en disant presque la larme à l’œil, que s'ils ont été corrompus c'est parce que le système l'était et qu'ils n'avaient pas le choix.

N'importe quoi! N'importe comment!

Et le bon peuple qui écoute, médusé devant tant d'effronterie, ces misérables, alors qu'il se trouve des individus pour les féliciter pour leur courage. Ils s'en tirent à très bon compte parce qu'en venant confesser leurs crimes devant la commission Charbonneau, ils obtiennent l'immunité, et probablement aussi l'impunité. Gageons qu'ils ont pris leurs précautions, et que pour panser leurs blessures d'amour-propre, ils ont mis de coté quelques millions, histoire de pouvoir couler ailleurs en se faisant oublier, des jours heureux.

Montréal n'est pas la chasse gardée des voleurs.

La liste est tellement longue de toutes ces tromperies, qu'on a le sentiment que l'Hôtel de Ville de Montréal est un bordel, la maison-mère du crime organisé. Nous sommes nous les citoyens, littéralement rançonnés par toute cette canaille qui grouille dans les couloirs de notre administration. Que faire? Et quelques bons apôtres du coté de l'Ontario ont eu l'effronterie de nous pointer du doigt, comme étant la province la plus corrompue du Canada. Jusqu'à ce qu'on apprenne que les associations de malfaiteurs qui nous volent, ont leurs sièges sociaux à Toronto.

Pas d'augmentation de taxes ou de frais.

  Assainir les finances publiques. Qu’il n’y ait aucune augmentation de taxes ou de frais pour les 4 prochaines années, et cela sans finasseries administratives ou trucs fiscaux. Un répit aux citoyens d’ici, locataires ou propriétaires. Je défendrai les meilleures suggestions des citoyens. 

De l'argent il y en a  

 La Ville de Montréal n'est ni en faillite ni ne manque d'argent (budget pour 2013: plus de 4 milliards 800 millions de dollars). C'est plutôt le contraire qui est vrai. Si tant de voleurs et de détourneurs de fonds ont su et on pu pendant tant d'années se remplir les poches avec vos impôts et vos taxes, c'est bien parce que de l'argent il y en avait et qu'il y en a encore.

Il faut donc commencer par cesser toutes les augmentations à répétitions qui viennent chaque année empoisonner les citoyens en nourrissant le cynisme ambiant. Au cours des 4 dernières années soit depuis 2008-9, les Montréalais ont subi des hausses de 17% de l'impôt foncier (La Presse Canadienne le 30 octobre 2012) et le maire actuel par intérim, depuis le départ de Gérald Tremblay, Michael Applebaum, en pleine tourmente de la commission Charbonneau dont les révélations horrifient chaque jour les citoyens, vient nous annoncer que les taxes vont encore augmenter l'an prochain de plus de 2%. 
Bref, nous pouvons nous compter chanceux parce qu'avant le départ du Maire Tremblay on nous annonçait une augmentation de plus de 3%. Au lieu de s'en faire voler 3% on s'en fait voler 2%. Bonne affaire!

Il faut immédiatement récupérer tout ce qui nous a été volé (dans la seule construction on a avancé le chiffre de ''500 millions de dollars'' en détournements de fonds entre 2001 et 2011) et remettre ces sommes aux contribuables lésés. Nous ne saurons l'ampleur des détournements que lorsque la commission Charbonneau rendra son rapport dans un an ou deux.

Faire agir le contentieux de la ville. Les avocats!

Il y a plusieurs façon de procéder. Bien évidemment les tribunaux pour poursuivre les voleurs et leur faire rendre gorge. Mais ça ne suffira pas. La Ville avec ses avocats n'est pas sans défense. 
D'autant plus qu'à titre d'administration publique elle est protégée par des lois sévères, et a des pouvoirs qu'elle peut, qu'elle doit, utiliser.
Elle peut, suite à des jugements appropriés, saisir tous les actifs des compagnies de construction qui l'ont volé, au motif que ces actifs-là ayant été acquis avec de l'argent volé aux contribuables appartiennent aux contribuables, donc à la ville. 
Comment-fait-on cela? 
En utilisant à son avantage toutes les ressources de la loi et il y en a. C'est l'affaire d'un contentieux libre, dévoué, et pugnace. La notion de saisie avant jugement existe pour les citoyens, elle doit exister quelque part pour la ville.
Le contentieux d'une ville comme Montréal, avec l'aide des instances judiciaires provinciales et fédérales, peut traquer partout sur la planète les fautifs et les faire payer. Il y a des ententes internationales qui permettent de telles actions. Sinon on en mettra en place.

Cela prendra le temps qu'il faudra, mais l'aspect positif de telles mesures est que cela ne donne aucun répit aux fraudeurs qui ne connaissent plus la paix nulle part sur Terre.
Puis la ville de Montréal avec le gouvernement du Québec, tout en saisissant les actifs des compagnies fautives, peut choisir de ne pas les démanteler. Premièrement parce que dans ces grandes entreprises il faut tenir compte des milliers de travailleurs honnêtes qui y font leur boulot, et deuxièmement parce qu'elles détiennent une expertise réelle en matière de grands travaux.
Une fois saisies, ces compagnies peuvent être gérées par la ville, qui peut certainement avec de la bonne volonté, faire intervenir ses cols bleus, ses syndicats, et ainsi encadrer la compagnie saisie, laquelle peut alors continuer à faire de grands travaux, sauf qu'il n'y aura aucun profit d'actionnaires. Après quoi la dite compagnie pourrait être remise en vente, et ainsi la ville récupérerait ses investissements.

Les actionnaires seront les citoyens de Montréal qui y gagneront en travaux effectués aux moindres coûts, et au profit de la collectivité. Cela jusqu'à ce que les citoyens aient été intégralement remboursés des sommes détournées, avec les intérêts. Cette cuisine gestionnaire est l'affaire de spécialistes, et pour la cause Québec peut décréter des lois qui feront ensuite jurisprudence. J'y reviendrai plus tard. 

Imposer une tutelle à de grands ensembles, peut durer des années. De telles sanctions auraient pour effet de dissuader d'autres entrepreneurs de se lancer dans des magouilles de collusion et/ou de corruption. Quant à la surveillance des uns et des autres c'est l'affaire du vérificateur général, à qui il faut donner les moyens de son mandat.

Vigilance de tous les instants.

Certes les magouilleurs trouveront de nouveaux trucs, mais la ville devra s'adapter aux circonstances. Le principe ici étant qu'à partir du moment où les travaux à exécuter doivent être fait avec de l'argent public, les gouvernements ont le devoir de surveiller de près la manière dont les entreprises contractuelles dépensent l'argent du contribuable.