jeudi 8 novembre 2012

Les loisirs à Montréal au XXIe Siècle!


Je me présente aux élections de Montréal en novembre 2013.

Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com
Cette démarche est sujette à l’approbation du Directeur Général des Élections de Montréal en septembre 2013.

Les loisirs.

  Que les services publics,  les parcs, les patinoires, les piscines, tous les lieux de loisirs publics soient ouverts les jours fériés et pendant les heures où les citoyens ne sont pas au travail ou à l’école. Soit les bibliothèques, les arénas, les auditoriums, les piscines, les gymnases, les lieux réservés aux jeunes enfants sous surveillance, les éco-dépotoirs et ainsi de suite. La priorité aux citoyens, pas aux employés.

Cela fait des décennies que pour des motifs purement administratifs, qui n’ont rien à voir avec la raison d’être des services publics, que l’on prive les Montréalais de l’essentiel de leurs services de loisirs, surtout aux moments où ils ont le plus de temps pour les utiliser, les soirs de la semaine, les fins de semaines et les jours fériés.

Bibliothèques.
Ainsi on ferme les bibliothèques, les arénas, les piscines, voire les parcs et les installations de loisirs en dehors des heures de travail, parce que les fonctionnaires font du 9 à 5 comme tout le monde, et que laisser les services ouverts aux usagers en dehors des heures ‘’normales’’ de travail des fonctionnaires coûterait trop cher,, parce qu’il faudrait ‘’parait-il’’ les payer en heures supplémentaires.

C’est ainsi que l’on est confronté à cette absurdité que les services publics sont accessibles pendant les heures où l’écrasante majorité des citoyens ne peuvent pas en profiter, justement parce que eux aussi travaillent.

Bien sur on ouvre les piscines le soir parfois et aussi les bibliothèques, mais on les ferme pendant les jours fériés. Sauf que les services dits de loisirs, c’est quand on a des loisirs qu’on en a besoin non? Comment en sommes-nous arrivés à être obligés d’expliquer de telles évidences?

Il faut impérativement soumettre tout le personnel affecté aux loisirs à un régime de travail qui soit en conformité avec la raison d’être des installations dites de loisir. Sans devoir être obligé de les payer à des salaires plus élevés, aux prétextes fallacieux d’heures de travail différentes. Ça ne tient pas debout une telle politique. C’est carrément insensé. 

Ou bien, quoique je sois contre cette pratique, que l’on privatise tous ces loisirs, et qu’ainsi les gestionnaires des loisirs les mettent à la disposition des citoyens contre des frais. C’est cela que vous voulez? Non? 
Bien moi non plus.

Il faut simplement faire preuve de bon sens et rendre les services de loisirs disponibles, en fonction des temps de loisirs. Pas besoin d’être grand penseur pour faire cela.

Ça se fait avec de la volonté politique et un rien d’organisation. On connait les heures d’affluence et celles des temps morts. On s’organise en conséquence, selon les lieux, les populations des arrondissements, et on peut aussi former des comités de citoyens bénévoles qui aideront les employés de la ville pendant les heures de loisirs.

Bénévolat bien compris.

Qu’on ne vienne pas me dire que des bénévoles enlèveraient du travail à des fonctionnaires. La ville appartient aux citoyens, y compris que ceux et celles qui veulent donner leur temps pour faire en sorte que les choses aillent mieux, ont certainement le droit de le faire. Nous avons, particulièrement chez nos aînés, des tas de gens compétents qui se tournent les pouces chez eux à ne rien faire, alors qu’ils ont de l’expérience et des compétences. Bien évidemment bénévolat veut dire aussi que ces citoyens-là soient pris en charge par la ville. Il ne manquerait plus qu'ils soient obligés de payer leurs frais. Je pense ici à une forme de rétribution normale, du genre ''per diem''.

Ça aussi c’est du patrimoine et c’est du patrimoine humain. Ça vaut son pesant d’or. Cela peut se récompenser en reconnaissance officielle, en rétribution de compensations de frais de déplacements, en soupers bénéfices et activités de promotion pour encourager leur bonne volonté.

Combattre la solitude et l'ennui. 

Les O.S.B.L. sont là pour ça.
Il n’y a pas de raison de s’en priver. Occuper les oisifs c’est aussi faire preuve de sens de bonne gestion au bénéfice que ces gens-là seront moins malades, moins centrés sur eux-mêmes, et trouveront du sens à donner à leurs existences. C’est du mieux pour chacun dans du meilleur pour tout le monde.

Les gens qui s’ennuient sont plus malades que ceux qui s’occupent, c’est bien connu.  Et des malades vous le savez comme moi, ça engorge les urgences, ça coûte deux bras à soigner. En fait cela ne se soigne pas. L'ennuie, l'oisiveté sont à la source de tous les maux.

Il y a aussi de grands avantages à permettre à bien des bénévoles, jeunes et plus vieux, de s'impliquer dans les activités de leur ville. Cela améliore le sens de la participation, ça rapproche les gens, et cela doit être reconnu comme expérience admissible dans un CV, quand les citoyens engagés dans ces activités-là se présentent sur le marché du travail.

Dans la mesure où cette expérience est significative, elle trouvera preneur chez bien des entrepreneurs qui ont besoin de cette formation, et ne peuvent pas toujours l'offrir à leurs employés. Pensez-y. Il y a là des sentiers prometteurs à explorer.

Pour communiquer avec moi:
sauriolclement@gmail.com