jeudi 16 mai 2013

Un climat sain pour une ville saine.






Je me présente à la mairie de Montréal aux élections du 3 novembre 2013. Cette candidature est sujette à approbation par le Directeur Général des Élections.

Le climat de l’Hôtel de Ville de Montréal



L’atmosphère doit changer à l’Hôtel de Ville de Montréal.



Je suis le dernier d’une longue liste de citoyens et de commentateurs politiques, à venir ici dans ces lignes déplorer que depuis maintenant plusieurs années, le climat de la salle du conseil, là où siègent les membres du comité exécutif, les conseillers et autres maires d’arrondissements, soit devenu une foire d’empoigne où les insultes fusent, où les accusations de corruption et de collusion n’en finissent plus.

Et le civisme?

Conséquence de ce manque de civisme, les citoyens sont eux aussi pris à partie. On retrouve ailleurs dans d’autres villes cette espèce de fossé entre citoyens et élus, où les premiers veulent s’exprimer, là où les seconds veulent les faire taire. C’est inadmissible en démocratie.

Il n’y a pas un parti de ces  assemblées qui n’ait ses torts, qui n’ait commis des accrocs à la décence, à la courtoisie. On s’injurie pour des divergences d’opinions, des conflits de préséances protocolaires. Les élus de Montréal donnent là une bien piètre performance, quant à leurs agissements les uns envers les autres. Eux qui à titre de représentants des électeurs devraient avoir en tout temps une conduite exemplaire.

Au point où on finit par se demander comment il se fait que dans une telle atmosphère de manque de respect mutuel, de pagaille discourtoise, les affaires courantes arrivent à se régler quand même. Mais après combien d’interruptions dans les processus, combien de délais dans les prises de décisions? Alors que trop de décisions sont objets de recours judiciaires, de platitudes administratives, et les coûts s’en ressentent forcément.

On se croirait dans une écurie mal tenue, une auberge mal famée, un immonde boui-boui, où les citoyens se font servir une horrible macédoine juridique à la sauce accusation sur tous les fronts.

Je pense, et beaucoup de citoyens seront d’accord avec moi, qu’il est grand temps de tourner la page, et de renouveler cette classe de représentants. Ceux qui sont là en ce moment, tous partis confondus, ont à ce point maltraité la réputation de Montréal, qu’il est devenu impensable de refaire à la ville sa réputation de probité et d’excellence, sans y faire d’abord du ménage. Tant au niveau des représentants élus que dans la haute direction administrative.

Ce pourquoi je me présente à ces élections avec le projet d'assainir l'atmosphère, et d'inviter les éléments disgracieux à aller porter ailleurs leur mauvais esprit.
Oh je suis certain qu’il y aura beaucoup de tentatives de me déstabiliser. On m’insultera moi aussi. On fomentera contre moi des accusations infâmes, on me fera des procès. Je ne doute pas que ceux qui détiennent un quelconque petit pouvoir malsain, ne vont pas baisser pavillon sans combattre. Mais là où je les attends c’est dans l’acharnement qu’ils mettront à me discréditer qu’ils feront ainsi leur propre procès devant la population, qui les jugera sévèrement, j’y veillerai.

Sans quoi on ne pourra pas faire de la saine gestion. Tout le personnel en place est éclaboussé à l’heure actuelle, par tous les soupçons qui pèsent sur l’administration de la ville.

Absence de confiance. 

Au fil des ans s’est installée dans les mœurs de l'Hôtel de Ville, une façon de faire les choses qui n’inspire aucune confiance. Les cols bleus sont constamment montrés du doigt pour leur paresse, leur manque de discipline et d’autonomie. On dirait une bande d’enfants mal-élevés qui usent de tous les prétextes, surtout les plus futiles, pour se défiler devant des tâches qui n’exigent pour la plupart que des compétences ordinaires, propres à tout adulte qui se respecte.

Quant aux cols blancs, c’est à qui démissionnera le premier lorsqu’il s’agit de répondre au téléphone, de guider tel ou tel citoyen vers la bonne personne, alors qu’il demande des explications sur un sujet ordinaire. On se fait dire n’importe quoi, renvoyé d’un bureau à l’autre, d’une officine à l’autre. Le citoyen est contraint à d’innombrables démarches pour obtenir la plus petite considération à laquelle il a naturellement droit, en tant que payeur de taxes.

Il se fait bafouer, menacer, est l’objet de plaintes, d’accusations ridicules. Il ne peut plus s’indigner ou s’impatienter, sans être menacé d’être arrêté par la police. Il faut que ça cesse.

Cette culture de la médiocrité a assez durée. Il doit y avoir dans les cohortes des différents secteurs d’interventions de la ville, de nombreux employés qui ne demandent pas mieux que d’agir au mieux des intérêts de chacun. C’est une question de dignité et de respect de soi.

Ce sont les meilleurs qui souffrent. 

Ces meilleurs parmi les plus de 25,000 employés de la Ville de Montréal qui doivent former le plus grand nombre, sont empêchés d’agir pour le mieux, par quelques éléments malfaisants, arrivistes indignes, qui s’imposent par la menace, l’intimidation, la paresse. L’exemple doit venir d’en haut sinon c’est incompréhensible.

Ce pourquoi il doit y avoir dans les secteurs de responsabilités, des individus qui voient dans la démission générale, une façon de se donner du pouvoir, et qu’ainsi ils nuisent en entretenant la confusion, l’esprit de démission. Somme toute ils nourrissent au jour le  jour, une culture de la médiocrité et cela parait. Dans une telle atmosphère les malins se faufilent, les voleurs ont la partie belle, les malfaisants règnent, et le citoyen ordinaire ne sait plus à quel saint se vouer.

Agir, voilà ce qu'il faut faire.
Puis au fil des jours, des mois, des années, des décennies, s'installe en permanence ce désabusement des citoyens qui ont perdu confiance dans leurs institutions et ne votent plus, n'agissent plus, se résignent à cette atmosphère empoisonnée, comme on tolère depuis si longtemps la pollution perçue comme un mal indéracinable. Jusqu’au jour où de nouvelles générations se lèvent, et décident de changer les choses. Nous en sommes là maintenant.

Au service du citoyen. 

Il faudra dans un premier temps ordonner à toute personne au service du public qui répond au téléphone ou à des courriels, qu’elle s’identifie clairement, qu’on puisse la retracer en cas de problème. Une personne ne peut pas tout connaître de l’organisation de la ville, mais lorsqu’un citoyen appelle pour un renseignement, il est encore moins au courant de la structure de la ville, et n’a pas à la connaître non plus. Il faut que chaque intervenant de première ligne s’efforce immédiatement de trouver une réponse satisfaisante au citoyen qui se donne la peine de contacter la ville.

Sinon ce préposé prend le nom du citoyen, s’enquière de la meilleure façon de le recontacter, et ensuite fait ce qu’il faut pour lui donner satisfaction, en lui expliquant soit la bonne marche à suivre, où en le guidant vers la bonne personne ressource. Au temps de l’ordinateur ultra rapide, il est inconcevable que ceux et celles qui répondent aux demandes des citoyens, les induisent en erreur, ne sachent quoi répondre et se fichent d’eux comme de leur première couche.

Est-ce trop demander? 

Clément Sauriol

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