jeudi 16 mai 2013

Un programme suggéré (2)



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                      Les élections à Montréal le 3 novembre 2013



Une ville, un vaste programme.

Il n’y aura pas de promesses électorales indues. Seulement des déclarations d’intentions tirées du programme que je propose et qui seront appliquées au mérite, avec l’aide du comité exécutif, et l’ensemble des élus des arrondissements. Cependant le bureau de consultation que je voudrais créer (à partir des structures déjà existantes) s’alimentera des suggestions qui seront faites par les citoyens, et qui seront également appréciées lors des prises de décisions, au mérite.

Ce bureau, du moment qu’il suscitera une large et pertinente réflexion, faite de suggestions réfléchies et articulées, sera appelé à jouer un rôle essentiel dans les prises de décisions. 

Sans la participation des citoyens, la ville sera aux mains des fonctionnaires, des technocrates, des administrateurs-gestionnaires. Il restera toujours le maire que je me propose d’être pour tempérer les dérives extravagantes, lorsqu’il sera nécessaire d’intervenir au bénéfice des citoyens électeurs.

D'abord...voter!
Mais rien ne vaut dans une démocratie digne de ce nom l'implication des citoyens, à commencer par la nécessité d'aller voter massivement.


Le règlement P-6.
Il représente une nuisance, un abus de pouvoir, et même si de bonnes âmes pensent qu'il est normal que les manifestants soient tenus de donner leurs itinéraires, il y a dans ce règlement des irritants majeurs qui mettent en danger la démocratie et la liberté d'expression. 
Ces choses-là sont mille fois plus importantes pour notre santé sociale et économique, que le seul aspect ''loi et ordre'' qui sert de prétexte  aux forces rétrogrades à se défouler contre les contestataires. 
Ce règlement P-6 est une aberration démocratique et devra être abrogé.

Il y a d'autres façons de maintenir la paix dans nos rues que celles qui consistent à traquer, piéger, emprisonner et punir avec des amendes irrationnelles, des citoyens qui décident de s'exprimer démocratiquement en contestant, comme c'est leur droit. 
Les dégâts causés actuellement à la liberté et à la démocratie sont sans commune mesure avec les quelques vitres cassées et poubelles renversées qui sont le lot de toutes les manifestations, y compris celles des événements sportifs.

Quelques éléments du programme proposé. (2)
Outre qu’il faut être vigilant quant à la bonne marche de l’administration,  la Ville de Montréal doit rembourser aux citoyens les sommes volées lors des temps de magouilles dont nous commençons à sortir. Il faudra donc que les administrateurs de la ville s’opposent à toute augmentation de taxes foncières et de frais de services, à hauteur des sommes disparues, et qui ne pourront pas être recouvrées dans un premier temps.

Ce qui veut dire que pendant de longues années, les taxes foncières et les frais des services seront gelés. Seuls seront admis de nouveaux frais pour de nouveaux services, et après examen sévère. Dans la même logique, s'il y a lieu d'offrir de nouveaux services, il faudra envisager d'en faire disparaître d'autres qui n'ont plus leur raison d'être. On pourra donc, sans augmentation de frais, remplacer certains services devenus désuets par d'autres plus appropriés.

Ainsi l’administration devra au fil des ans à venir, épurer ses organigrammes, resserrer son administration, faire la chasse aux coulages, aux gaspillages, encourager les achats conjoints avec d’autres villes partout où cela sera possible, de manière a réaliser dans l’achat de matériel et de fournitures, des économies d’échelles significatives. Sans négliger de collecter les argents détournés, par une action judiciaire permanente contre les fraudeurs. Cette action judiciaire se financera à même les sommes recouvrées.

La performance examinée au mérite. 
Les employés de la ville seront appelés à participer à l’effort nécessaire au redressement des finances de la ville, en fournissant la quantité de travail pour lequel ils sont payés. Il n’y a dans cette exigence de rigueur rien qui puisse choquer qui que ce soit, sauf bien évidemment ceux et celles qui prennent leur emploi à la ville comme une sinécure exempte de responsabilités.

Responsabiliser. 
Afin de sensibiliser chacun et chacune à ses devoirs envers la population, je proposerai que soient mis en place des cours et des sessions d’informations, afin de mieux former tous les employés de la ville. Il y aura donc des examens à passer pour tous ceux et celles qui désirent progresser dans leur carrière. De plus un rapport de performance sera attaché à chaque employé, et pour chaque secteur. À même les ressources déjà engagées. Il n’y aura pas de budget supplémentaire pour ces actions. Les syndicats, soucieux de la bonne réputation de leurs membres, seront invités à participer dynamiquement à cette démarche de fierté.

Une ville saine et agréable. 
Une ville n’est pas qu’un lieu où on offre des services d’infrastructures, c’est un endroit où il doit faire bon, agréable, divertissant de vivre ensemble. Trop souvent dans le passé, des règlements municipaux ont servi de repoussoirs à des initiatives aptes à favoriser la vie en commun. Il faudra donc amender tous ces règlements nuisibles, ou archaïques, et encourager par une fiscalité originale les initiatives locales. Voici quelques exemples, quelques secteurs où il faut qu’il y ait des progrès significatifs.

Les nids de poules 
Irritants majeurs, ces sempiternels trous dans la chaussée indisposent tous les Montréalais. Le problème semble insoluble depuis des décennies. Considérons l'enlèvement de la neige qui est une opération formidable, laquelle se répète six ou sept fois par année. La ville est ainsi quadrillée en importance, et les rues sont nettoyées en moins d'une semaine. C'est de cette façon qu'il convient d'aborder le problème des nids de poules. 
Faire de vastes opérations de réparation des rues, de préférence la nuit, en interdisant le stationnement le temps de ces interventions. Cette machinerie ne fera pas plus de bruit la nuit que celle qui enlève la neige, et que tout le monde supporte avec compréhension et patience.  
Les machines pour faire ce travail avec rigueur existent, et la ville peut emprunter aux autres villes cet outillage lorsqu'il n'est pas en usage. Une concertation régionale peut venir à bout de ce problème, et ainsi en améliorant les rues, les rendre plus sécuritaires, et partant, moins couteuses sur le long terme. 
Il faudra donner au départ un fameux coup de collier, après quoi un entretien régulier sera largement suffisant pour qu'on n'entende plus parler de ce problème. Affaire classée, les techniques s'affineront avec l'expérience. 

Quant aux coûts, je ne vous dis pas ce qu'il en coûte actuellement aux usagers, de devoir slalomer entre les trous qui vous démolissent prématurément des voitures déjà très cher à entretenir. Grosses économies en vue, plutôt que grosse dépenses. Et baisse généralisée de la grogne populaire.

Le recyclage. 
Il devra être mené à ses ultimes aboutissements en visant selon l'échéancier le plus court possible, un taux de 100% de récupération des déchets, des vidanges, du recyclage de tout ce qui peut et doit l’être. La ville s’inspirera de toutes les initiatives qu’elle pourra glaner partout dans les villes du Monde, où on a trouvé des solutions originales pour faire face au problème de l’enfouissement des déchets.
Il faut viser l’enfouissement zéro. Du moment que la ville se charge de ramasser les vidanges, les ordures et le recyclage, tout ce qui en découlera sera sa propriété qu’elle pourra revendre et/ou partager avec d’autres entreprises, selon ses nécessités. Les gains ainsi produits iront au fonds consolidé de la ville. Il faut aussi considérer une forme achevée d'éducation visant à prévenir le recyclage, en encourageant les gens à ne pas générer de déchets là où c'est faisable. Certaines émissions de télévision remplissent déjà ce rôle d'éducation qu'il faudra bonifier.

La consignation. 
Dans ce domaine il faudra que la ville use de ses pouvoirs et de ses ressources, et ce de la manière la plus étendue possible et la plus créative, pour favoriser la consignation, et inciter (sinon forcer) les entreprises et les individus, à faire preuve de civisme et d’initiatives. Un dossier complet sera publié sur ce sujet stratégique.

La production d’énergies vertes. 
La ville devra se mettre à l’heure de tous les progrès, en favorisant l’établissement sur ses bâtiments partout où cela sera possible, de toits verts, couplés à des mécanismes de production d’électricité (panneaux voltaïques, éoliennes, chauffage passif etc.…) de murs verts pour assainir l’air de ses lieux de travail, et combattre les îlots de chaleur.
Économies de climatisation et de chauffage partout où cela est possible. Dans ce domaine la ville encouragera les initiatives exportables qui serviront de modèles ailleurs dans le Monde, et feront de Montréal un exemple à suivre dans ces domaines. Création d'emplois? certainement!
Ces initiatives doivent obligatoirement se traduire en diminutions de frais pour la ville, et en améliorations des conditions d’existences générales. L’idée perverse selon laquelle les structures vertes et écologiques sont plus coûteuses que celles qui polluent, est une aberration qu’il faudra combattre et démystifier. Dans cette optique la ville repensera sur plusieurs années, de manière à rentabiliser ses investissements antérieurs, sa façon d’éclairer la ville et ainsi de combattre la pollution lumineuse. Cet éclairage doit servir à rendre le domaine public plus sécuritaire, plus attrayant et moins cher.

Congrès 
Montréal est déjà une ville dynamique dans le domaine des congrès. Ces rassemblements d'experts venus de tous les horizons, ont une grande importance dans l'image mondiale de Montréal, et représentent de fortes rentrées d'argent au niveau du tourisme. De plus ils permettent à nos propres experts de s'informer sur ce qui se fait de mieux dans les domaines de pointe comme la recherche scientifique. À encourager.

Contrer la criminalité. 
On est ici dans le domaine des évidences. La ville encouragera les initiatives visant à améliorer les conditions d’existence de sa jeunesse, trop souvent laissée à elle-même, alors qu’elle devient la proie des gangs de rues et des organisations criminelles.
Pour ce faire il faudra multiplier les activités sportives, dégager des aires pour favoriser le plus tard possible (jusqu'à 24 heures par jour quand ce sera faisable) les activités de loisirs comme les bibliothèques, les piscines, les gymnases, les patinoires, les arénas, et encourager les initiatives culturelles comme le théâtre, les ligues d'improvisation, la décoration des murs, des expositions thématiques, des clubs vidéos, et pourquoi pas du cinéma de répertoire abordable pour tous? La plupart des bibliothèques (ou à défaut des quartiers) ont des auditoriums dans lesquels on peut et on doit projeter au plus petit prix possible (voire gratuits) des films sur tous les sujets. Mettons une formule d'abonnement saisonnier ou annuel.


Gestion des animaux de compagnie. 
Mettre sur pied des centres de zoothérapie. Je pense plus particulièrement ici à favoriser le retour en ville du cheval d’exercice, et d’encadrer son utilité en évitant de souiller la ville de ses déjections. Il y a beaucoup à faire dans la promotion du cheval, particulièrement le cheval canadien, résistant et docile, qui est menacé d’extinction. La ville commandera également une étude sur la possibilité d’élevages de petits animaux en ville destinés à l’alimentation. Volailles, lapins, etc.…

Le Québec semble avoir la réputation d’être la province où les animaux de compagnie sont les plus négligés. Les centres de réhabilitation débordent d’animaux jetés à la rue, qu’il faut trop souvent euthanasier. La ville pourra contrer ce problème, en mettant sur pied des campagnes de stérilisation à très bas prix, de vaccination  (gratuits dans des cas spécifiques, là où par exemple l’animal de compagnie sert à des gens défavorisés, et remplit un rôle d’accompagnement critique) et un meilleur encadrement des animaux qui devront être identifiés avec leurs propriétaires. Il y a beaucoup à faire, et les technologies avant-gardistes existent dans ce domaine (tatouage des animaux, puces électroniques, marquage à l’oreille par exemple comme le bétail, colliers et licences, etc.)

Avec des amendes sévères pour ceux qui abandonnent leurs animaux et les maltraitent. Dans ce domaine, en plus de la S.P.C.A. qu’il faudra doter de locaux adéquats avec services de vétérinaire, la ville développera en partenariat avec des O.S.B.L., des techniques de contrôle d'animaux de compagnie. 
Dans tous ces domaines il faudra faire appel à la bonne volonté populaire, établir des tableaux d’honneur pour les arrondissements qui afficheront des résultats significatifs, encourager les levées de fonds publics et privés, pour les O.S.B.L. qui voudront se charger de ces tâches, et les encadrer pour éviter les magouilles, les dérapages criminels, et la maltraitance.

Les popotes roulantes.
Outre le fait, que la bouffe roulante doit être moins chère et de bonne qualité tout en étant très saine, cette façon d'aborder la nourriture favorise le rapprochement entre les citoyens, et améliore l'atmosphère de convivialité de la ville. C'est beaucoup plus important que la bouffe elle-même.

Longtemps la ville s’est opposée et s’oppose encore aux initiatives de popotes roulantes, comme il en existe par exemple dans la ville de Portland en Oregon, qui semble être un chef de file dans ce domaine. Un récent documentaire faisait état de l’atmosphère particulièrement empathique qui surgit de ces initiatives pour combattre la malbouffe, et faciliter les contacts humains.
Ce sont là des avenues prometteuses. Du moment que les services d’inspections sont efficaces, les moins bureaucratisés possible. 
Il y a là de larges espaces d’initiatives, susceptibles de créer de jolis emplois, et de combattre la morosité, source de détresse et de repli sur soi. Permettre certes les initiatives, mais responsabiliser les petits entrepreneurs aux nécessités de recycler tous les déchets en triant sur place tout ce qui doit l'être.

Ce dossier est particulièrement chargé de potentialités régénératrices de l’atmosphère de la ville. Il faudra regarder tout cela au mérite, éviter de généraliser les effets négatifs des dérapages, entretenir une table permanente de concertation, et veiller à ce que ces activités ne tombent sous la coupe de milieux criminels. Comme cela fut le cas avec les cantines mobiles qui servaient et qui servent encore une cuisine médiocre, et qui ont été souvent l’objet de guerres de secteurs, de violences. Tout comme le remorquage.

En Europe cette organisation de la bouffe qui se déplace au fil des événements est très répandue. On voit apparaître dans les quartiers à l’heure des repas ou des événements culturels, de petits restaurants roulants d’alimentation rapide, qui offrent des plats variés toujours frais et fort courus, à un prix défiant toute concurrence.
La raison en est qu’il n’y a pas de service aux tables, pas de couverts à laver, pas de personnel pour entretenir un restaurant. Je doute fort que de telles initiatives nuisent à la restauration conventionnelle. Particulièrement en hiver où il se fera un ralentissement de ce genre de bouffe. Mais en favorisant les projets pilotes sur tout le territoire, on arrivera à dégager rapidement les initiatives valables, des aventures sans lendemains. De plus, de telles initiatives forceront les restaurateurs conventionnels à des mises à jour qui leur seront avantageuses.

Les bâtiments laissés pour compte. 
La réhabilitation de bâtiments laissés à l’abandon, ou entretenus à grands frais sans qu’ils soient utilisés. J’en ai deux à l’esprit pour l’exemple.

L’ancien hôpital Chinois dans Villeray, et l’incinérateur municipal de la Rue des Carrières. Combien y-a-t-il à Montréal de ces structures qui pourrissent dans l’inutilité, alors qu’il y a des milliers de sans-abris à Montréal? Beaucoup de ces endroits peuvent servir de lieux de passage pour des tas de malheureux, et d’autres peuvent être utilisés par des organismes qui en ont besoin pour toute sorte de projets communautaires, ou des entreprises nouvelles créatrices d’emplois.
La ville veillera à réhabiliter ces bâtiments, de préférence en partenariats, et ce dans les plus brefs délais, au mérite des suggestions.

Ne pas réinventer la roue. 
D’autant plus qu’il doit déjà y avoir des études qui ont été faites au sujet de ces endroits délaissés. Il est inutile de refaire encore une fois des études qui dorment sur des tablettes. Il faut les mettre à jour et les compléter.

Combattre la pauvreté sur son territoire.
Il est parfaitement déplorable qu’il y ait au XXIe Siècle dans notre ville un seul enfant, un seul vieillard, qui ne mange pas à sa faim. La persistance des soupes populaires et leur foisonnement depuis une décennie, est un symptôme de cette honte nationale qu’est cette pauvreté persistante.

Ces entreprises charitables remplissent un rôle exemplaire, il faut les encourager dans leur œuvre de bienfaisance. Mais il ne faut pas que ces entreprises de charité deviennent au fil des ans une sorte de cataplasme sur une jambe de bois. Le mal doit être soigné à la source.

Le logement décent, priorité incontournable. 
De meilleurs logements à des prix décents adaptés aux revenus les plus bas. Des magasins d’alimentation communautaire, où les énergies collectives et locales sont mises à contribution. La collecte des surplus de tous les magasins d’alimentation, et la distribution des denrées périssables et non périssables, avec un réseau modernisé, informatisé, efficace. Sans que les usagers ne soient contraints à des enregistrements qui les stigmatisent.
C’est très bien de faire une guignolée au temps des fêtes, et sans doute faudra-t-il garder cette pratique qui ajoutera au bien-être du temps des fêtes, mais ce genre de collecte ne règle rien. C’est à l’année qu’il faut prévenir et soigner ce mal qu’est la pauvreté. On s’étonne de devoir année après année, répéter ces mêmes antiennes, sans que jamais ne recule cette pauvreté endémique.
Dans ce domaine je serais hautement favorable à l’enregistrement sur le territoire de Montréal de tous les baux de logements, afin de prévenir la gentrification de quartiers entiers, et voir ainsi disparaître au profit de propriétaires cupides, des logements décents, capables d’assurer le bien-être de leurs occupants à des prix abordables. Quitte à faire en sorte que les maisons à logements bénéficient d’un traitement fiscal approprié à leurs situations respectives. 
Bien entendu dans cette optique, la ville se doit de donner l’exemple, et être en mesure d’offrir par le biais de ses offices d’habitations, des logements peu couteux, accessibles aux grosses familles, et aux couples avec enfants, ayants des revenus modestes. Il faut donc impérativement construire en grand nombre ces logements, et les entretenir dans les meilleures conditions. Il va de soi que les célibataires eux aussi ont besoin de logements décents et peu couteux.

Il faudra aussi donner des outils efficaces aux offices déjà existants, qui ont pour tâche de combattre l’insalubrité et l’insécurité de bâtiments, loués sans souci du bien être des occupants. La pose et l’entretien d’alarmes d’incendies avec inspection obligatoire, devra être la norme sur tout le territoire.

Écoles. 
Celles-ci doivent être l’objet d’attentions particulières. Les petits déjeuners sont un exemple à suivre et à encourager. Des élèves bien nourris sont plus attentifs et partant, mieux disposés pour performer. Il faut qu’il y ait dans chaque quartier des comités de parents et de bénévoles, qui se chargent de l’encadrement de ces activités.  En amont, afin de repérer les familles qui sont déficientes sur le plan de l’alimentation, et en aval là où il faut nourrir les enfants qui souffrent de carences alimentaires.

Ces comités sont plus efficaces que les lourdes structures fonctionnarisées, et pas mal moins couteux. Il faut multiplier les campagnes d’information, et réglementer la vente des produits d’alimentation qui sont source d’obésité et de diabète. Sans états d’âmes particuliers face aux commerçants qui abusent de leur pouvoir de vendre n’importe quoi, sans souci des conséquences. S’il faut taxer la malbouffe comme on taxe le tabac et l’alcool, alors soit! Principale aberration à corriger, la vente dans les écoles, tant au primaire qu’au secondaire, dans les C.E.G.E.P. et les universités, de produits distribués automatiquement, et qui nuisent à la santé. Campagnes d'éducation bien évidemment.

Armes à feu. 
Le gouvernement fédéral ayant abdiqué ses responsabilités dans le domaine du contrôle des armes à feu, je verrais d’un très bon œil que sur le territoire de la ville, toutes les armes à feu sans distinction de calibre, soient répertoriées et dument enregistrées. Il faudra aussi interdire par des règlements sévères la possession d’armes d’assaut et autres objets de morts. Et contrôler la vente des munitions.

Les grands événements. 
Montréal est la ville de tous les festivals et c’est tant mieux. Les festivals ajoutent à l’ambiance culturelle. Ils font la réputation de Montréal. 
Affluence touristique, occupation des hôtels, dépenses prestigieuses dans les grands magasins, d’accord!

Choix politiques. 
Mais est-ce le rôle d’une administration civique que de se changer en promoteur d’événements touristiques si payants soient-ils? On ne comptabilise pas toujours au mérite les frais afférents de ces événements. Comme l’encadrement policier aux fins de sécurité, qui prive la ville de ses policiers ailleurs.
Ce n’est qu’un exemple. Il faut aussi mobiliser une armée de cols bleus, afin d’entretenir ces lieux particuliers d’événements, qui exigent une intervention permanente de très haute qualité, laquelle doit couter très cher à la ville.
Tant mieux si la ville fait ses frais et dégage des profits. Mais est-ce là l’application du  principe du bien commun qui doit s'appliquer au plus grand nombre? 
Plutôt qu’à une clientèle passagère comme l’est le tourisme, et qui n’est là que le temps d’une manifestation? Il faudra réexaminer tout cela au mérite. Je soupçonne qu’il y a là un ménage à faire. Je parle ici d’améliorations, pas de confrontations avec les promoteurs.

De toute évidence lorsque l’on scrute les politiques de la ville, on se rend compte que les événements festifs jouissent d’un traitement de faveur, là où l‘itinérance, le problème de la prostitution et de sa gestion, la pauvreté, la salubrité des logements, l’entretien des chaussées avec leurs perpétuels nids de poule, les égouts qui éclatent à tous propos, les aqueducs qui fuient. Bref ces dossiers-là moins prestigieux mais beaucoup plus importants, souffrent d'attentes constamment reportées. Question de priorités quoi!

Clément Sauriol
Montréal

Un climat sain pour une ville saine.






Je me présente à la mairie de Montréal aux élections du 3 novembre 2013. Cette candidature est sujette à approbation par le Directeur Général des Élections.

Le climat de l’Hôtel de Ville de Montréal



L’atmosphère doit changer à l’Hôtel de Ville de Montréal.



Je suis le dernier d’une longue liste de citoyens et de commentateurs politiques, à venir ici dans ces lignes déplorer que depuis maintenant plusieurs années, le climat de la salle du conseil, là où siègent les membres du comité exécutif, les conseillers et autres maires d’arrondissements, soit devenu une foire d’empoigne où les insultes fusent, où les accusations de corruption et de collusion n’en finissent plus.

Et le civisme?

Conséquence de ce manque de civisme, les citoyens sont eux aussi pris à partie. On retrouve ailleurs dans d’autres villes cette espèce de fossé entre citoyens et élus, où les premiers veulent s’exprimer, là où les seconds veulent les faire taire. C’est inadmissible en démocratie.

Il n’y a pas un parti de ces  assemblées qui n’ait ses torts, qui n’ait commis des accrocs à la décence, à la courtoisie. On s’injurie pour des divergences d’opinions, des conflits de préséances protocolaires. Les élus de Montréal donnent là une bien piètre performance, quant à leurs agissements les uns envers les autres. Eux qui à titre de représentants des électeurs devraient avoir en tout temps une conduite exemplaire.

Au point où on finit par se demander comment il se fait que dans une telle atmosphère de manque de respect mutuel, de pagaille discourtoise, les affaires courantes arrivent à se régler quand même. Mais après combien d’interruptions dans les processus, combien de délais dans les prises de décisions? Alors que trop de décisions sont objets de recours judiciaires, de platitudes administratives, et les coûts s’en ressentent forcément.

On se croirait dans une écurie mal tenue, une auberge mal famée, un immonde boui-boui, où les citoyens se font servir une horrible macédoine juridique à la sauce accusation sur tous les fronts.

Je pense, et beaucoup de citoyens seront d’accord avec moi, qu’il est grand temps de tourner la page, et de renouveler cette classe de représentants. Ceux qui sont là en ce moment, tous partis confondus, ont à ce point maltraité la réputation de Montréal, qu’il est devenu impensable de refaire à la ville sa réputation de probité et d’excellence, sans y faire d’abord du ménage. Tant au niveau des représentants élus que dans la haute direction administrative.

Ce pourquoi je me présente à ces élections avec le projet d'assainir l'atmosphère, et d'inviter les éléments disgracieux à aller porter ailleurs leur mauvais esprit.
Oh je suis certain qu’il y aura beaucoup de tentatives de me déstabiliser. On m’insultera moi aussi. On fomentera contre moi des accusations infâmes, on me fera des procès. Je ne doute pas que ceux qui détiennent un quelconque petit pouvoir malsain, ne vont pas baisser pavillon sans combattre. Mais là où je les attends c’est dans l’acharnement qu’ils mettront à me discréditer qu’ils feront ainsi leur propre procès devant la population, qui les jugera sévèrement, j’y veillerai.

Sans quoi on ne pourra pas faire de la saine gestion. Tout le personnel en place est éclaboussé à l’heure actuelle, par tous les soupçons qui pèsent sur l’administration de la ville.

Absence de confiance. 

Au fil des ans s’est installée dans les mœurs de l'Hôtel de Ville, une façon de faire les choses qui n’inspire aucune confiance. Les cols bleus sont constamment montrés du doigt pour leur paresse, leur manque de discipline et d’autonomie. On dirait une bande d’enfants mal-élevés qui usent de tous les prétextes, surtout les plus futiles, pour se défiler devant des tâches qui n’exigent pour la plupart que des compétences ordinaires, propres à tout adulte qui se respecte.

Quant aux cols blancs, c’est à qui démissionnera le premier lorsqu’il s’agit de répondre au téléphone, de guider tel ou tel citoyen vers la bonne personne, alors qu’il demande des explications sur un sujet ordinaire. On se fait dire n’importe quoi, renvoyé d’un bureau à l’autre, d’une officine à l’autre. Le citoyen est contraint à d’innombrables démarches pour obtenir la plus petite considération à laquelle il a naturellement droit, en tant que payeur de taxes.

Il se fait bafouer, menacer, est l’objet de plaintes, d’accusations ridicules. Il ne peut plus s’indigner ou s’impatienter, sans être menacé d’être arrêté par la police. Il faut que ça cesse.

Cette culture de la médiocrité a assez durée. Il doit y avoir dans les cohortes des différents secteurs d’interventions de la ville, de nombreux employés qui ne demandent pas mieux que d’agir au mieux des intérêts de chacun. C’est une question de dignité et de respect de soi.

Ce sont les meilleurs qui souffrent. 

Ces meilleurs parmi les plus de 25,000 employés de la Ville de Montréal qui doivent former le plus grand nombre, sont empêchés d’agir pour le mieux, par quelques éléments malfaisants, arrivistes indignes, qui s’imposent par la menace, l’intimidation, la paresse. L’exemple doit venir d’en haut sinon c’est incompréhensible.

Ce pourquoi il doit y avoir dans les secteurs de responsabilités, des individus qui voient dans la démission générale, une façon de se donner du pouvoir, et qu’ainsi ils nuisent en entretenant la confusion, l’esprit de démission. Somme toute ils nourrissent au jour le  jour, une culture de la médiocrité et cela parait. Dans une telle atmosphère les malins se faufilent, les voleurs ont la partie belle, les malfaisants règnent, et le citoyen ordinaire ne sait plus à quel saint se vouer.

Agir, voilà ce qu'il faut faire.
Puis au fil des jours, des mois, des années, des décennies, s'installe en permanence ce désabusement des citoyens qui ont perdu confiance dans leurs institutions et ne votent plus, n'agissent plus, se résignent à cette atmosphère empoisonnée, comme on tolère depuis si longtemps la pollution perçue comme un mal indéracinable. Jusqu’au jour où de nouvelles générations se lèvent, et décident de changer les choses. Nous en sommes là maintenant.

Au service du citoyen. 

Il faudra dans un premier temps ordonner à toute personne au service du public qui répond au téléphone ou à des courriels, qu’elle s’identifie clairement, qu’on puisse la retracer en cas de problème. Une personne ne peut pas tout connaître de l’organisation de la ville, mais lorsqu’un citoyen appelle pour un renseignement, il est encore moins au courant de la structure de la ville, et n’a pas à la connaître non plus. Il faut que chaque intervenant de première ligne s’efforce immédiatement de trouver une réponse satisfaisante au citoyen qui se donne la peine de contacter la ville.

Sinon ce préposé prend le nom du citoyen, s’enquière de la meilleure façon de le recontacter, et ensuite fait ce qu’il faut pour lui donner satisfaction, en lui expliquant soit la bonne marche à suivre, où en le guidant vers la bonne personne ressource. Au temps de l’ordinateur ultra rapide, il est inconcevable que ceux et celles qui répondent aux demandes des citoyens, les induisent en erreur, ne sachent quoi répondre et se fichent d’eux comme de leur première couche.

Est-ce trop demander? 

Clément Sauriol

Une politique sociale de très grande qualité.




Élections municipales à Montréal le 3 novembre 2013
Le temps d’agir
Une politique socio-économique de très grande qualité.

Viens le temps d'appliquer un programme cohérent, dans la première année de mon mandat à la mairie de Montréal. Il faut que les montréalais (aises) soient mis dans le coup. Il existe à Montréal des associations qui œuvrent afin d’améliorer les conditions d’existences du plus grand nombre. À commencer par tous ces exclus qui font tache dans le décor montréalais. Sans penser une seule seconde à dénigrer qui que ce soit. Il s’agit d’une image et de rien d’autre.

Mettre dans le coup les organismes communautaires.

On pense aux organismes qui s’occupent de réinsertion sociale, d’itinérance. Les associations d’économie familiale, qui donnent des cours afin de permettre aux gens de mieux s’organiser.
Il y a aussi le volet de l’aide sociale qui relève à la fois de la ville et du gouvernement québécois. Je ne peux pas les nommer tous ici, mais pensez aux groupes qui s’occupent de délinquance, de pauvreté, d’alphabétisation, de petits déjeuners et ainsi de suite. Prostitution, violence conjugale.
Abus de la part de propriétaires avides et négligents.
Locataires malfaisants (il y en a).

Nourriture, lutte aux gaspillages.

Organismes chargés de trouver de la nourriture en quantité suffisante, pour tous ces gens qui n’ont pas les moyens de se payer régulièrement une épicerie de qualité. Il faudra songer à récupérer (en réglementant si nécessaire) toute la nourriture (même celle passée date), et faire en sorte que chaque dépositaire de nourriture ''ou de produits d’épicerie'', soit tenu d’envoyer ses surplus à Moisson Montréal, qui se chargera de trier le bon du moins bon, et de le traiter en conséquence. Fabricants, grossistes distributeurs, épiceries, dépanneurs, etc. Le cas des restaurateurs nécessitera une politique particulière.
  
Faire échec au gaspillage; à tous les gaspillages. Faudra-t-il donner à Moisson Montréal les moyens de son mandat ? Absolument ! L’élargir si nécessaire.

Un réseau fonctionnel et visible.

Il faudra ouvrir de grands magasins, genre supermarchés, dans des quartiers ciblés avec une formule d’abonnement. Disons des sortes de coopératives, où les gens pourront aller s’approvisionner au plus bas coût, sans qu’ils soient stigmatisés socialement. Pas d’entrepôts déshumanisés, mais de vrais beaux grands magasins.
Chacun d’entre nous, suite à un revers accidentel, incendie, perte d’emploi etc. etc., est susceptible un jour ou l’autre de devoir faire appel aux services communautaires.
Par exemple en cas d’incendie, d’inondation, il faut rapidement reloger les victimes, leur fournir les meubles et appareils nécessaire à leurs existences. Des vêtements propres ou neufs si possible, et ainsi de suite. De tels services existent déjà, mais très souvent j’entends des appels à l’aide, et ce sont des citoyens qui interviennent de façon ponctuelle. À ma connaissance s’il existe des organismes qui peuvent agir, comme Jeunesse au Soleil ou encore le Dr Julien, ou encore le Refuge, Renaissance et l'Armée du Salut, de même que Le Chaînon, il manque à tout cela une sorte de cohésion politique efficace et pugnace, qui puisse intervenir en tout temps, sans devoir se réorganiser à chaque catastrophe, ou chaque intervention.

Efficacité d’abord! Lutte à la pauvreté.

Un revers passager se comprend chez les citoyens. Il nous faut des mécanismes d’interventions efficaces, afin que cette pauvreté ne soit jamais une caractéristique endémique misérabiliste, ingérable. D’autres s’occupent de logements sociaux, d’aînés, de loisirs, d’éducation, d’animation de quartier. C’est dans l’intérêt d’une ville moderne que la pauvreté y soit éradiquée, combattue, mise en échec.

L’idée générale que j’entends favoriser, est celle d’un arrimage réel de tous ces intervenants. De les regrouper au sein de tables de concertations, qui auront le mandat de réaliser ‘’dans l’immédiat’’ les choses qui doivent être faites. On ne va pas encore alourdir les prises de décisions. En fait je vise surtout avec cette politique, non pas à créer de nouvelles instances, mais au contraire à en diminuer le nombre. En les fondants les unes avec les autres, par secteurs d’activités. D’arrimer ensemble celles qui ont des points de convergences. Bien sur, encourager les organismes déjà efficaces.
J'énonce ici un principe que j'entends défendre haut et fort.
Celui d'un gestionnaire pour cent bénéficiaires. Et viser à bonifier encore cette proportion.
Rien ne justifie (comme en Santé par exemple), qu'il y ait autant de bureaucrates et d'intervenants qu'il y a de malades à soigner.
C'est démentiel à l'heure des ordinateurs surpuissants.

Épurer les organigrammes.

En fait il faudra le faire tout en assurant aux intervenants de meilleurs moyens d’action. Qui dit moyens dit budgets, lieux d’intervention. De meilleurs bureaux, d'entrepôts, de réfectoires, d'atelier, où les gens pourront agir rapidement.
Parler de fonds c’est inscrire au budget de la ville, des montants significatifs (je parle ici de millions), qui viendront appuyer les efforts publics et privés. J’aime la formule qui veut que pour chaque dollar investit par le privé (citoyens et entreprises), la ville en ajoute un autre.

Ainsi les gens de chaque quartier peuvent se sentir concernés, épaulés, soutenus, alors que l’argent ainsi ramassé, et bonifié par des fonds publics, a plus de chances d’échapper aux magouilles et aux gaspillages. Il va de soi qu’une telle politique doit être l’objet de soins constant, et doit être vérifiée scrupuleusement. Sans que cela ne nuise à l’action du bien général.

Transports et moyens adaptés aux circonstances.

On appelle cela de la logistique. Cela va des pelles et des balais jusqu’aux moyens de communication, aux véhicules, appareils et outillages, susceptibles d’être rapidement mis à contribution.
Comme il s’agit de faire la guerre à la pauvreté, la ville demandera la participation du secteur privé, qui devra faire preuve d’ouverture contre de la visibilité. 
On avisera selon les circonstances. Il sera dans l’intérêt du secteur privé de s’investir dynamiquement dans de telles mises à jour de notre société. Chacun doit faire sa part.

Responsabilité, un mot clé.

Grande ou petite, cette responsabilité est une affaire individuelle et collective. On ne peut pas demander à la ville de tout faire, de se charger de tous les problèmes, engendrés trop souvent par des démarches économiques égoïstes et mercenaires.

C’est sans état d'âme, que je viens blâmer ici ces mises à pied sauvages, qui jettent dans l’angoisse des milliers de travailleurs, lesquels se cognent un jour ou l’autre le nez sur la porte fermée de leur travail. Pour venir ensuite du jour au lendemain grossir le nombre des indigents et semer le désarroi dans l'économie locale.

Les exemples ne manquent pas. Ces vilaines  manières  doivent être mises en échec. Ce n'est pas une question de gauche ou de droite, c'est une question d'humanité. Il faudra bien que les gouvernements un jour ou l’autre, prennent des mesures afin de limiter ces dégâts, disons collatéraux.

Fiscalité humaine.

Il sera toujours possible de récompenser les bonnes volontés par une fiscalité originale, ciblée au mérite.
En somme, établir un état major, avec ses officiers et ses soldats. Ne prenez pas ces termes-là au premier degré. Pas question de créer des armées avec du personnel titré et galonné. Il n’en est pas question. Nous prendrons le personnel nécessaire au sein des organisations déjà existantes.

Favoriser la compétence.

On regroupe les responsables qui peuvent saisir les données d’un problème, et sont capables de passer à l’action. Pas dans 2 semaines, 3 mois ou un an, mais tout de suite. Pendant ce temps-là, celui de l’action, d’autres se chargeront de la planification à moyen  et à plus long terme. Ce n’est pas tout de faire face aux problèmes, il faut faire en sorte qu’ils se reproduisent moins, qu’ils s’estompent graduellement. Pourquoi pas une agence métropolitaine de placement qui colligera les compétences et favorisera l’emploi?

Il y a quantité de services communautaires, prêts depuis longtemps à agir. Il ne leur manque souvent que quelques moyens évidents pour eux, mais qui souffrent d’un manque de décision, de la part de ceux et celles qui détiennent les pouvoirs d’agir.

Une politique humaine digne du XXIe Siècle.

Nous sommes au XXIe Siècle, et nous allons appliquer à nos problèmes des solutions modernes (mot qui veut dire être de son temps) audacieuses, avant-gardistes.
Qu’on ne vienne surtout pas m’opposer des platitudes budgétaires insensées. Depuis plus de 30 ans qu’on se fait voler notre argent, par des crapules qui détournent à leur profit des centaines de millions de fonds publics, il y a mieux à faire avec cet argent-là que de le laisser aux canailles.

J’ai retenu avec intérêt cette annonce récente, où des citoyens de Montréal se regroupent maintenant (mars 2013) afin d’intenter un recours collectif contre l’administration de Montréal. Histoire de récupérer les sommes qu’ils se sont fait voler au cours des 15 dernières années (période d’examen du mandat de la Commission Charbonneau).
Que des citoyens excédés par tant de forfaits contre la collectivité, en viennent à se retourner contre leur propre administration, en dit long sur l’exaspération générale, constamment outrée de ces scandales récurrents. De l’argent il y en a, un point c’est tout. Il doit impérativement aller là où il doit aller. 
Ceux et celles qui diront que ce n’est pas faisable, iront porter ailleurs leur mauvaise volonté, leur incompétence stationnaire, leur mauvais esprit civique. Il faut que les responsables soient imputables. Que faisaient donc depuis tant d'années tous ces conseillers qui n'ont rien vu, rien entendu? Ou pire encore ont fermés les yeux ou se sont bouchés les oreilles?
Ces petits arrivistes se sont comportés comme autant des plantes vertes. Des potiches! Pourquoi ne sont-ils pas imputables alors qu'ils sont élus? N'ont-ils pas des comptes à rendre? Ils sont les représentants des citoyens et ils regardent passer le train des magouilles en baillant, ou en faisant des mots croisés. Les choses doivent changer et elles changeront.

Ce qui veut dire qu’ils seront surveillés, sans que cela ne deviennent un cauchemar policier. La meilleure façon d’éviter les dérives malsaines sera de faire dans la formation permanente.
On peut se tromper, on ne peut pas magouiller. On ne peut pas laisser faire. Est-ce clair ?

Clément Sauriol