dimanche 20 octobre 2013

L'Itinéraire: une revue engagée.

Montréal le 20 octobre 2013

Dans le numéro de cette semaine, il y a quelques pages consacrées aux candidats à la mairie, dont moi, à qui on a fait l'aumône d'un encart, où j'exprime en six ou sept lignes, mon point de vue sur la problématique de la pauvreté à Montréal. 
Par ailleurs les autres candidats sont traités pareils. 
Un petit résumé sur quelques lignes, à coté des photos des candidats.
Sur la page suivante, il y a un article qui déplore que tous les candidats n'aient en somme pas grand chose à dire sur le problème de la pauvreté. 
Bref nous sommes tous mis dans le bain mousseux des bonnes intentions, enrobées dans des paroles insignifiantes.

Le problème, parce qu'il y en a un, c'est que pour ce qui est de la pauvreté et des façons de combattre la misère à Montréal, j'ai bien dû, sur tous les sites que j'utilise, en mettre des pages et des pages entières. 
Il se trouve que la personne à l'Itinéraire qui a fait les articles, n'a très certainement rien lu de ce que j'ai écris, pas plus qu'elle n'a dû lire ce que les autres avaient à dire sur le sujet.

 Moi je les ai tous lus, et en y regardant de plus près, je remarque qu'il y a en effet une sorte de consensus entre tous les candidats, pour dire qu'il faut faire plus. 

Sauf que je suis un des rares à expliquer en long en large et en travers, ce qu'il faut faire. J'y mets plein de détails. 
Dans ces articles encadrés de l'Itinéraire, ce qu'on y lit n'est pas l'expression de la volonté des candidats, dont moi, mais l'absence de recul de la journaliste qui a fait ces encadrés, sans se donner la peine de lire les programmes des candidats. 
Elle a tout réduit en six lignes plus ou moins pareilles pour tous les candidats, et elle se désole de constater que nous n'ayons rien à dire. Ce n'est pas nous les candidats qui n'avons rien à dire, c'est la journaliste qui n'a rien à communiquer, et n'a rien à écrire, parce qu'elle ne lit pas.

C'est pauvre tout ça!

Clément Sauriol