dimanche 9 novembre 2014

Les élections municipales sont pour dans 3 ans!

Montréal le dimanche 9 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal

Il semblerait bien malgré leurs pétages de bretelles, que les libéraux de M. Couillard à Québec naviguent à l'estime, et foncent dans un brouillard rouge vers des récifs économiques, où l'emploi, sera la première victime de cette politique improvisée chaque jour. 

On cherche en vain, mis à part les coupures à la hache un peu partout, une quelconque vision éclairante. Ça ne fait pas même un an qu'ils sont au pouvoir, et ces libéraux, qui insistaient lourdement sur la performance de Mme Marois, ne lui arrivent même pas à la cheville pour ce qui est des décisions sociales et économiques.

Disons que ça faisait pas mal longtemps que nous n'avions vu un gouvernement si désemparé, et à la fois si arrogant, malgré des performances aussi médiocres. Il y en a qui regrettent maintenant le départ de Mme Marois, mais le mal est fait. Il aurait fallu lui donner sa chance. Probablement que sa qualité de femme aura joué contre elle, dans l'esprit de tous ces électeurs frileux, qui voyaient sans trop savoir pourquoi d'un mauvais œil, la présence d'une femme, aussi remarquable soit-elle, à la tête de leur pays. Une fois de plus le peuple aura eu tort. Mais baste... passons !

Nous sommes ici dans le pathétique, l'incohérence, et voilà que le Québec, qui depuis la crise de 2008 tirait son épingle du jeu économique, même mieux que l'Ontario, province de référence au Canada, se retrouve maintenant en queue de classe, et fait figure de cancre dans la famille canadienne.
Que restera-t-il dans un an des acquis socioéconomiques du Québec si les libéraux continuent de tout saccager ? Certes il fallait, et depuis longtemps, élaguer les fonctions publiques, remettre de l'ordre dans les chantiers de l'Éducation, de la Santé, des Transports, des Finances, mais en voilà une façon de sauvage de procéder ainsi sans discernement, en sabrant aveuglément ici et là, au seul prétexte de boucler un budget. Lequel budget de toute façon ne se bouclera pas, si les rentrées de fonds ne sont pas au rendez-vous.  

La menace du pétrole sur le Saint Laurent, du fait du dégringolage du prix du baril, semble momentanément écartée, mais il s'en faut de peu que ce cauchemar ne revienne, aussitôt que le pétrole remontera la pente. À moins qu'il  ne continue sa descente, au point que l'économie pourrait repartir de plus belle. Mais quelle pauvre politique que celle d'une reprise économique qui devrait son envol au pétrole.
On y reviendra, parce que bien évidemment rien de ce qui se passe partout dans le Québec ne peut laisser Montréal indifférent. 
On s'en reparlera bientôt. 
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À bientôt,
Clément Sauriol