mercredi 9 octobre 2013

Le Conseil Jeunesse de Montréal me pose des questions.


Il y a quelques temps je recevais une invitation de ce Conseil de la Jeunesse de Montréal, de répondre à quelques questions. Très gentils, ces braves gens m'adressent un questionnaire auquel je doit tâcher de répondre en 100 ou 120 mots. 

Bien évidemment je n'ai pas pris cette exigence au pied de la lettre. En somme j'avais compris qu'on me demandait de ne pas écrire une thèse sur chaque sujet abordé. D'accord ! Mais moi j'aime ça beaucoup m'exprimer clairement, et ce n'est pas ma tasse de thé que de simplifier ma pensée pour qu'elle ''fitte'' (c'est de l'anglais bâtard) dans un corset écrit contraignant. Je me suis dit que peu importait si je débordais un peu, que de toute façon ce sont des adultes, et ils vont être bien contents que je me donne la peine de leur répondre. Après tout ils posent des questions importantes, et à une époque ou la jeunesse est capable de se taper les 7 gros tomes de Harry Potter, ce ne sont pas quelques phrases de plus qui vont les effrayer.

Grosse erreur de ma part. Ils m'ont réécris pour me demander de reprendre l'exercice, et de m'en tenir (écoutez ben ça) au nom de la justice pour les autres, aux 120 mots exigés. 

Alors là je leur ai bien dit que je trouvais cette attitude parfaitement infantile, et ils m'ont réécrit pour me dire qu'ils n'allaient pas publier mes réponses. Tiens toé mon bonhomme, ça t'apprendra! Puis ils sont allés bouder. Alors je vais moi ici sur mon blogue publier à la fois leurs questions et mes réponses. Parce que moi, je ne boude pas, c'est pas de mon âge. 

Déjà que quand j'avais 6 ans je ne boudais plus depuis 4 ans, c'est vous dire si je m'amuse devant la réaction de ce Conseil de la Jeunesse de Montréal. Y sont vraiment difficiles hein ces enfants gâtés-là.

Mais ils m'ont bien fait rire avec leur réaction pincée.

*** 
Voici leur questionnaire et mes réponses.


Merci de ne pas dépasser 100 mots par question.



Merci de nous joindre en pièce jointe le logo de votre formation politique afin que nous puissions l’afficher lors de la diffusion des réponses?



Merci de nous envoyer le questionnaire complété d’ici le 7 octobre. La publication se fera sur nos médias sociaux à compter du 9 octobre.



Nom du candidat/de la candidate : Clément Sauriol

Formation politique : Indépendant



1. Comment comptez-vous déployer la nouvelle Stratégie jeunesse montréalaise 2013-2017, au sein de la Ville centre et des arrondissements?



La question que vous me posez implique qu’il y a déjà une stratégie jeunesse, et qu’elle est nouvelle. Je connais pas mal de groupes de jeunes, et pour vous répondre il faudrait que je sache ce dont il est question ? De quel groupe émane cette stratégie nouvelle ? Est-ce votre Conseil qui l’a élaborée ? Si oui faites m’en tenir une copie. Je la lirai dans sa totalité, et serai ensuite en mesure de vous répondre. Il tombe sous le sens que je ne serais pas sérieux si je me prononçais sur un projet dont j’ignore les tenants et aboutissants. Je savais qu’il y avait un Conseil Jeunesse à Montréal, comme il y en a un à tous les niveaux de gouvernements, mais je n’en connais aucun des membres. Et je n’ai pas encore reçu de ce Conseil de déclaration d’intention. Affaire à suivre avec grand intérêt.



2. Quelle est la place des jeunes dans votre équipe et dans votre programme?



Pour le moment les jeunes qui m’ont offert leur aide sont essentiellement de ces «nerds», soit dit gentiment, qui savent pitonner des ordinateurs, et qui connaissent la manière de travailler les réseaux sociaux. Ils m’aident aussi à faire mes affiches, et travaillent à mon élection en rameutant leurs amis, à qui ils indiquent où et comment prendre connaissance du programme que je propose aux montréalais. Ils sont actuellement une douzaine en première ligne, et chacun prétend avoir son propre réseau. Je verrai le 3 novembre ce que valent ces réseaux-là. C’est à l’œuvre qu’on connait l’artisan. Pour l’essentiel ils me parlent de WI-FI, chose qui sera la norme partout dans les grandes villes d’ici quelques années. D’autre me parlent de droits humains et ils sont nombreux. La plupart voudraient s’impliquer mais avouent ne pas savoir comment. Il faudra les former avant de les embarquer dans des projets. Par contre il y a quand même pas mal de groupes bien structurés, dont sans doute le vôtre, avec lequel j’aurai plaisir à travailler. J’espère que lorsque je serai élu, qu’ils seront nombreux à présenter des projets, et à faire des suggestions. Je me servirai des ressources déjà existantes à la ville pour les accueillir, et leur donner la possibilité de s’impliquer à tous les niveaux qu’ils jugeront d’intérêt.



3. Comment comptez-vous encourager davantage les jeunes Montréalais à s’engager dans la ville?



Je n’ai aucune idée préconçue à ce sujet. Comme je l’ai dit plus haut ce sont les jeunes eux-mêmes qui doivent s’impliquer. Le rôle du maire sera alors de s’assurer qu’ils seront entendus, puis écoutés. Je verrais assez bien une rencontre aux 3 mois (peut-être même plus si cela s’avère prometteur) une sorte de table de concertation où les jeunes et les plus jeunes, pourront débattre de leurs projets. Il faudra sans doute qu’ils aient des lieux faciles d’accès (de préférence sans frais) avec un matériel adéquat pour leur permettre de s’impliquer. Ce ne sont pas les lieux qui manquent à Montréal, et avec les deux nouveaux CHUM, il va se libérer une somme astronomique de lieux qui pourront être utilisés. Pas seulement pour parler, mais aussi pour faire des projets. Je pense ici aux artisans qui sont presque toujours sans le sou, et qui tirent le diable par la queue pour se trouver des endroits où ils peuvent vivre et s’épanouir dans la créativité. Je leur faciliterai grandement les choses.



4. Comment comptez-vous attaquer la problématique du taux de chômage élevé qui touche particulièrement les jeunes montréalais?



Montréal est d’abord une ville. Son rôle en matière de création d’emplois est très limité. Sauf en ce qui concerne la fiscalité. Par exemple, des lieux qui ne coûtent presque rien, sauf le chauffage et l’électricité, sont une bonne base pour aider toute une jeunesse créative à se faire son propre emploi. J’estime que la meilleure façon de se faire soi-même, est d’être autonome. C’est une question de dignité. D’autre part la ville peut certes s’impliquer dans des projets plus vastes, et avec de grands ensembles privés, favoriser la formation et la prise en charge de jeunes, désireux de se tailler un métier. Je suis moi-même diplômé de l’Institut Teccart, et je sais ce que vaut une bonne formation technique. La ville pourra certainement offrir des stages de formation dans son propre réseau et à tous les niveaux.



5. Comment comptez-vous favoriser le développement durable?



Personne ne sait exactement ce que veut dire cette expression. On annonce sous cette rubrique des projets qui doivent s’inscrire dans la durée, être de préférences écologiques, qu’ils aient la capacité de grandir, et d’ajouter de la valeur. Mais en somme le terme demeure vague à souhait. On parle d’agriculture urbaine, de toits verts, un domaine qui exigera beaucoup de monde, et sera créateur d’emplois, d’énergies douces, et beaucoup de recyclage. Mais il faut aussi que Montréal se taille une place dans l’avant-garde des nouvelles technologies, qui visent à économiser les énergies, et rendent la vie civile moins trépidante, plus conviviale, moins stressante. On peut tabler sur les transports en commun, le partage des véhicules, etc etc etc. Il faudra bien évidemment bonifier tout ce qui améliorera le civisme, la vie de quartier, l’implication des citoyens rue par rue, maison par maison. Le développement durable est, c’est sans doute ici une approche personnelle, une affaire de qualité de vie.



6. Comment comptez-vous favoriser le développement et la qualité des transports en commun, ainsi que d’encourager les modes de transports actifs?



Les méthodes existent. D’abord contrairement à M. Bergeron, je suis absolument contre l’installation de tramways dans la ville. J’en exposerai les raisons techniques détaillées si on me le demande. C’est une approche du XIXe Siècle et c’est dépassé. Quand aux coûts éventuels d’une telle aventure c’est carrément délirant. J’ai évoqué plus haut le partage de la route. D’abord encourager fortement le covoiturage. Abolir la taxe de bienvenue pour inciter les gens à s’installer à Montréal, plutôt qu’à se réfugier dans les banlieues. On peut, cela a été essayé ailleurs, permuter les numéros des plaques de voitures (paires, impaires) et ainsi faire des jours pairs et/ou impairs. C’est une bien meilleure idée que de faire payer les automobilistes pour pénétrer dans un quartier, comme cela se fait à Londres. Montréal n’a pas la taille de Londres et notre climat est disons, spécial. Je verrais assez bien une formule voitures électriques  de ville comme le BIXI par exemple. De telles voitures serviraient plusieurs fois chaque jour. Il faut trouver une bonne formule. De plus, il faut rationaliser le stationnement et ses frais abominables, de manière que les gens puissent immobiliser leur voiture pendant des jours, voir des semaines, sans être pénalisés. Ces voitures qui constamment se cherchent un stationnement réglementé à la folie, causent une circulation parasite et une pollution effarante. Il faut  changer cela et permettre aux gens de souffler. Je ferai probablement la guerre aux parcomètres, engeance nuisible. J’ai pas mal d’autres idées concernant la bicyclette, les rues réservées à certaines heures, et surtout la gestion de la circulation aux heures de pointes, en inversant le sens des rues afin de faciliter l’arrivée et la sortie de cette foule, qui se précipite matin et soir, dans d’affreux embouteillages. J’ai dans mes dossiers des dizaines de pages qui détaillent cette façon de voir les choses.



7. Comment comptez-vous favoriser les saines habitudes de vie chez les jeunes de la métropole, et quels types d’actions prévoyez-vous mettre de l’avant?



Déjà avec les premières expériences de popotes roulantes, on voit qu’il y a là une volonté de ne pas encourager n’importe quoi. Mais il faut que cette cuisine, qui favorise le rapprochement des citoyens demeure abordable. Un sandwich à 10$ avec un breuvage à 4$ plus les taxes ce n’est pas cela qui va aider ceux qui comptent leurs sous. Quant à permettre la vente de malbouffe, chose qui ne semble pas affecter outre mesure un certain politicien à l’embonpoint révélateur, ce n’est pas non plus une façon d’aborder ce problème. Bien évidemment il faut donner l’exemple. Éducation d’abord. Bannir toute cette saloperie des arénas, des évènements sportifs, ou à tout le moins taxer la malbouffe et détaxer la nourriture saine. Qui va juger de tout cela ? Difficile je vous le concède. Mais bon, il existe tout de même des pistes de réflexion. Je voudrais aussi que toute la nourriture même passée date, mais encore bonne, soit remise aux agences d’aide comme Moisson Montréal par exemple. Il faut que la ville s’assure que chaque enfant mange à sa faim, soit chez lui soit à l’école. J’ai aussi là-dessus beaucoup réfléchis aux manières de faire, et j’en dirai pas mal plus lorsque j’aurai l’espace pour le faire. C’est un dossier très important.



8. Comment comptez-vous assurer l’accès à un logement abordable aux jeunes montréalais?



C’est curieux à quel point ces histoires de logements décents à prix abordables reviennent à chaque élection. Le Québec augmente en population grosso-modo de quelques 100,000 personnes par année. On ajoute donc un million à la population aux dix ans. Il faut loger tout cela. Et pas dans des taudis insalubres. D’autre part, il y a des logements qui arrivent en fin de vie. Moisissures, délabrement, manque d’entretien, vétusté. Il faut en détruire un certain nombre, et en mettre d’autres aux normes. La ville pourrait offrir à des propriétaires, de devenir partenaires d’une agence de logements sociaux, en échange de certains privilèges, comme une forte diminution de taxes, et une surveillance de l’état des bâtiments ainsi enrégimentés aux nécessités sociales. Un encadrement sain, efficace, rigoureux, avec responsabilisation du locataire, assurerait à la ville une banque de logements, qu’elle pourrait ensuite répartir selon des conventions faites entre adultes responsables. Un peu comme les coopératives d’habitations qui se louent en fonction des revenus. Il y a beaucoup à faire encore dans ce domaine.



9. Comment comptez-vous rendre Montréal plus attrayante pour les jeunes familles qui quittent de plus en plus Montréal au profit de la banlieue?



Je l’ai dit plus haut, commencer par abolir la taxe de Bienvenue, une véritable horreur fiscale. Puis aussi favoriser comme dit précédemment, la tenue d’une banque de logements abordables. Je suis absolument partisan d’une agence qui va colliger tous les baux, et ainsi mettre un terme aux agissements de propriétaires abusifs, qui expulsent des gens sous des prétextes douteux, aux seules fins de pouvoir augmenter les loyers. Le corollaire de cela est qu’il faut avec cette agence qui colligera les baux, offrir une protection aux propriétaires corrects, contre les déprédations, les locataires nuisibles et mauvais payeurs. Ce n’est pas aussi compliquée que cela en a l’air. Il existe ailleurs dans le Monde des formules qui ont fait leurs preuves, et ici au Québec on peut accoucher de formules originales qui nous seront propres.



10. Comptez-vous agir afin de vous assurer que tous les jeunes Montréalais aient accès à des services de proximité similaires, alors que l’offre de service peut varier grandement d’un arrondissement à l’autre?



Qu’est-ce que vous entendez par des services de proximité similaires? Je vous avoue que ce jargon m’indispose. On parle de bibliothèques, de loisir, d’arénas, de parcs d’encadrement des jeunes avec des moniteurs, des activités culturelles, sports, films rencontres familiales, échanges entre les arrondissements, ouverture aux autres cultures, activités après classes. Et bien sur, faire en sorte que les jeunes, je parle ici des très jeunes entre 8 et 14 ans, soient impliquées dans des activités de quartiers, et pourquoi pas qu’ils puissent en tirer des revenus pour financer leurs activités. Je vous ferai une liste si vous voulez. Je gage que j’arrive à dégager plus d’une centaine d’activités. On y reviendra.




Voilà, c'est vraiment toute une corvée que de lire tout ça. Ça m'a pris 10 minutes ! Pfiou ! 

Et pour l'écrire 20 minutes. Effrayant!

Clément Sauriol



Une émission pour les élections municipales: Le Mégaphone.


Au départ c'est une bonne idée (Le Mégaphone, vendredi le 11 octobre à 7heures du soir au coin de Jeanne Mance et Président Kennedy; Place des festivals), et comme toutes les bonnes idées, il a fallu que quelque part un quelconque metteur en scène, soucieux de minuter son temps, change les règles à la dernière minute.

Je ne suis pas contre cette idée de s'adresser en plein air au public montréalais. Au contraire je trouve cette initiative séduisante. Mais moi, que voulez-vous j'aime la liberté conjuguée aux idées et aux mouvements libres. Une liberté encadrée, minutée et limitée dans le  temps, même si je peux admettre que sans cela on aurait affaire à d'interminables bavardages qui nous  feraient bailler d'ennui, a tout de même quelque chose d'irritant. 
Mais bon on va se contenter de ce que l'on nous offre. Soit 10 minutes de micro. C'est peu, mais je vais m'organiser.

Mais voilà qu'à la toute dernière minute les organisateurs changent les règles. Au départ on nous offrait ce pauvre 10 minutes, mais il se trouve que c'est trop. Alors on en rogne 3. Il faut maintenant à la toute dernière journée se reprogrammer, reconstruire notre intervention. J'ai moi aussi mes contraintes, et j'aurais bien aimé qu'on en tienne compte. 

Qu'à cela ne tienne je vais non seulement m'ajuster, (je suis assez bonne pomme) mais demander moi aussi, étant donné les nouvelles règles de dernières minutes, de modifier ma prestation pour pouvoir m'adresser au public à ma manière, en choisissant ma thématique. Vous pensez qu'ayant unilatéralement changés leurs règles, ils vont tout naturellement m'accorder avec générosité ce qu'ils s'accordent à eux-mêmes ? 
Attendons pour voir s'ils on le sens du Fair Play.

J'ai demandé un changement, et j'attends la réponse.

Viendra ? Viendra pas ?

Attendons !

Clément Sauriol

lundi 7 octobre 2013

Message du Dge au sujet de mes affiches.

Bien que je sois seul et que je sois à la fois candidat indépendant et agent officiel, suite à une dénonciation venant apparemment d'un journaliste, il semblerait que le fait que j'ai mis mes affiches en ligne en PDF ne soit pas autorisé. Je les retire donc et je prie gentiment les citoyens de Montréal de ne pas poser ces affiches. À partir d'aujourd'hui ces affiches sont retirées.

Suite de cette petite saga mesquine.

Je lisais ce matin 8 octobre 2013 dans un quotidien, qu'un candidat s'était fait taper sur les doigts, à cause de ses affiches qui n'étaient pas conformes. 

Ce candidat vous l'avez deviné c'est moi. 

Les dénonciateurs (appelons ces gens-là par leur nom) se sont plains au DGE que j'avais proposé sur ce site, que les électeurs puissent eux-mêmes participer à l'élection d'un candidat indépendant, en fabricant leurs propres affiches, à partir de modèles que je leur proposais. 

Bien évidemment ils pouvaient aussi s'en faire eux-mêmes. Après tout nous sommes dans un pays libre. Mais il se trouve que les détracteurs de cette implication citoyenne, voyaient d'un mauvais œil ce qui pourrait bien éventuellement faire école. 

Vous pensez bien que pour les promoteurs de partis politiques conventionnels, l'idée même que les citoyens puisse s'approprier leur élection, est une chose éminemment inadmissible. 

Donc on a combattu mon ingénieuse idée comme ils disent, et le DGE m'a demandé de retirer mes affiches en PDF de mon site, ce que j'ai fait. 

Mais ici c'est la démocratie qui sort perdante. Il se trouve aussi que si cette pratique gratuite, au niveau des remboursements éventuels par le DGE, des dépenses électorales, permettait d'économiser des sommes qui pourraient s'avérer considérables, elle avait aussi pour effet de réduire à néant la pratique des caisses occultes. Il est bien évident que les bonzes de la rectitude électoraliste, voyaient dans cette pratique une catastrophe. On leur coupait l'herbe sous les pieds.

Quoi qu'il en soit il ne s'agissait nullement, comme ils l'ont quand même reconnu, d'une pratique illégale, mais d'une manière de faire ''non autorisée''. Pas interdite, mais non autorisée. Vous voyez la nuance?

Nous sommes ici dans une approche conventionnelle, aux limites de l'entendement, où la créativité est considérée comme une atteinte à la bienséance. Celle des bien-pensants évidemment. 

J'ai renoncé à me disputer avec des gens qui mettaient tant d'énergie à dénoncer l'originalité, par le biais d'une approche légaliste tordue. J'ai autre chose à faire que de me disputer avec des gens ignobles. Pourtant ils auraient pu tout aussi bien saluer une solution si lumineuse de simplicité, en matière de financement électoral, sauf qu'ils n'y ont pas réfléchis avant de dénoncer. 

Ce qui fait que nous allons être privés d'une percé de l'intelligence dans le maquis de la sottise. Les élections actuelles seront ordinaires, partisanes, manipulatoires, et les médias vont s'acharner à vous enfoncer dans la gorge, vous les électeurs, que vous devez voter pour les mêmes vieux partis; et les mêmes politiciens carriéristes, et c'est tout.

Taisez-vous les citoyens !

Quant aux indépendants qui ont beaucoup plus d'idées modernes que les partis politiques, coincés dans leurs vieux programmes, ils sont écartés par le silence qui les entoure. Il en va de même du programme que je propose, parce que moi j'en ai un, qui est totalement ignoré au profit d'une mesquine attaque dans une affaire de petites affiches à 1/4 de sou. On voit bien quelles sont les vraies préoccupations de ces gardiens auto-proclamés de la morale électorale selon Notre Sainte Presse. Mais je me réjouis tout de même de leur avoir fait peur. Bouh!
Sont fragiles hein!

Clément Sauriol


samedi 5 octobre 2013

On va se dire les vrais affaires!


Les mises en candidature sont terminées. 
Place aux mises au point. 

Ce qui veut dire que l’on sait maintenant qui sont ceux et celles qui vont briguer la mairie de Montréal. Il y a 12 candidats. Ils ont tous été présentés au public par les médias vendredi soir (4 octobre) aux nouvelles, et maintenant samedi matin (5 octobre) dans les journaux de la fin de semaine.

Il faut toutefois faire ici quelques rectificatifs. Certains journaux, dont ‘’La Presse’’ prennent quelques libertés avec les faits. Ils devraient pourtant, étant donné les moyens dont ils disposent, être en mesure de se renseigner sur les intentions réelles des candidats, dont votre serviteur. 

 Depuis plus de 6 mois j’ai mis toutes les informations touchant le programme que je présente aux électeurs (trices) sur mes sites web, mon Facebook, mon blogue, sans compter que tout cela a été acheminé par voie de communiqués aux médias, presque tous à bien y penser. Et plutôt deux fois qu’une. 

Je n’ai jamais, contrairement aux affirmations de ‘’La Presse’’ de samedi le 5 octobre, PROMIS comme ils le disent, de geler les taxes foncières pour les prochains 4 ans. Ni PROMIS comme ils le répètent, de couper les budgets de la Police. 

Ce que j’ai dit et plusieurs fois écrit et répété, quitte à le réécrire encore une fois ici, est que j’allais m’opposer à toute augmentation de taxes, et ce avec l’aide du public, et celle du Comité Exécutif. J’ai évoqué des coupures dans un contexte de mise à jour de la gestion de la ville. Ce ne sont pas des promesses vagues, ciblées sur les taxes foncières ou le budget de la Police. Tous les budgets doivent être, et seront examinés.

Ces budgets seront examinés au mérite, et à la lumière des révélations qui nous ont été faites à nous les contribuables, depuis plus de 2 ans maintenant que l’on sait qu’il y a eu des détournements d’argents très significatifs, par des crapules et des associations de malfaiteurs. 

C’est tout différent que de faire des promesses qu’il pourrait être impossible à tenir, et ainsi encourager encore le cynisme des citoyens. Il est évident que s’il y a eu des détournements de fonds au niveau de la Construction, et des contrats que la Ville octroie à des entrepreneurs, y compris dans cette affaire de compteurs d’eau, qu’il faut absolument mettre de l’ordre dans cette boutique si mal tenue. 

Il y a fort à parier que l’on ne s’est pas arrêté au seul domaine de la Construction. Pourquoi n’y aurait-il pas aussi matière à examiner les domaines des achats de toute sorte? Ordinateurs, matériel de bureau, meubles, machinerie, camions, appareils et ainsi de suite ? On a déjà évoqué les coûts exagérés d’un asphalte médiocre, vendu par-dessus le marché, à des prix exorbitants. On aura aussi à parler des terrains, des zonages, des offices que la ville entretient dans de nombreux domaines.

Il est bien évident qu’avant d’envisager la moindre augmentation de taxes foncières, qu’il va falloir examiner tout le coulage et le gaspillage qui se fait dans tous les domaines. De plus j’ai annoncé mon intention de récupérer les sommes qui nous ont été volées. Avec ces seuls montants il devrait y en avoir assez pour pouvoir faire face aux besoins de la ville pour les 4 prochaines années. Je pense que j’ai raison de compter sur le Comité Exécutif, le Contentieux de la ville, le Vérificateur Général et le Directeur Général, qui vont certainement m’épauler dans cette entreprise de mise à jour de l’administration. 

Surtout dans cette nécessité de rendre justice aux montréalais qui ont été trop volés, pour que l’on songe en plus à leur infliger des augmentations automatiques. S’il doit y avoir en fin de compte une augmentation foncière, ce sera minimaliste et après avoir récupéré notre butin. On est loin ici de promesses inconsidérées, comme le laisse suggérer le petit encart que ‘’La Presse’’ me consacre dans son édition de samedi. 

Sans d’ailleurs y avoir mis ma photographie, que je leur ai tout de même fait parvenir. 
Je vais leur demander un peu plus de rigueur dans leurs déclarations. Ils sont là (les médias) pour informer le public, pas pour raconter n’importe quoi. Il reste maintenant un mois pour mettre les choses au clair. 
Maintenant qu’on a fait une large part aux accusations des 3 principaux partis qui se chamaillent continuellement sur la place publique, et nous en disent très peu sur leur programme, il va falloir que l’on examine les intentions de ces indépendants qui pourraient bien, si le public se lasse de ces vieux partis chicaniers, être demain la majorité au Conseil de la Ville. 

Avec à leur tête un maire indépendant, i.e. moi, Clément Sauriol. La chose demeure encore possible, à moins que tous les médias sans la moindre exception, aient décidés en cœur, que seuls les partis politiques doivent occuper l’Hôtel de Ville, on se demande pourquoi? 

 Clément Sauriol 
 Aspirant indépendant à la mairie de Montréal le 3 novembre 2013

vendredi 27 septembre 2013

Venez me Rencontrer au Cocktail Réseautage JCCM

La Jeune Chambre de commerce de Montréal ont organisé un cocktail réseautage et je serai présent.

"Cet évènement se tiendra le  15 octobre prochain de 18 h à 20 h au Club Saint-James, situé au 1145 Avenue Union à Montréal où plus de 200 jeunes professionnels et entrepreneurs de la relève seront attendus. Ainsi, dans une formule réseautage ce sera l'occasion pour nos membres d'échanger, de discuter et de rencontrer les candidats afin de faire un choix éclairé lors des élections du 3 novembre prochain." (Camille Quintal - JCCM)

jeudi 26 septembre 2013