lundi 26 mai 2014

Montréal le lundi 26 mai 2014

C'est avec grande surprise et une tristesse réelle que je viens saluer ici la contribution citoyenne de M. Marcel Coté. Nous étions tous deux candidats à la dernière élection de Montréal. Nous avions bien évidemment quelque chose en commun. Disparaitre ainsi à peine quelques mois après ces élections, où comme nouveau venu en politique active M.Coté n'a laissé personne d'indifférent, alors que sa prestation fut des plus honorable, est presque choquant. Il pouvait encore espérer se reprendre dans 4 ans, mais le sort en a décidé autrement.
Souhaitons que son courage, alors qu'il affrontait un électorat difficile, servira d'exemple à d'autres qui voudront eux aussi éventuellement offrir leurs services et leurs talents à leurs concitoyens. Il n'y a pas d'âge pour bien faire.
Je vous salue M.Coté et j'offre mes condoléances à vos proches.
R.I.P.
Clément Sauriol

dimanche 13 avril 2014

Questions au candidat à la mairie de Montréal du 3 novembre 2013

Montréal le 13 avril 2014

En faisant le ménage dans mes paperasses, j'ai retrouvé ce questionnaire qui m'avait été soumis par une journaliste du Huffington-Post Québec.

Je connaissais ce questionnaire de Marcel Proust, qui jouit ici et là d'une estime bizarre, parce que des questionnaires je peux vous en faire et de bien meilleurs. Mais je me suis quand même prêté au jeu, pour ne pas désobliger cette brave journaliste, qui faisait au moins l'effort de me contacter. Je n'allais pas bouder simplement parce que les œuvres de ce génie de Marcel Proust, (l'écrivain le plus ennuyeux qui soit au Monde) me tombent littéralement sur la rate. J'ai compris que cette brave dame considérait, qu'à défaut de pouvoir se faire son propre questionnaire, que celui-ci ferait l'affaire. 

Dans le fond pour ordinaire qu'il soit, il peut faire l'affaire. Le voici donc dans son intégralité. J'ai pensé que le reproduire ici pourrait être amusant, alors amusez-vous.

Le questionnaire de Proust de Clément Sauriol
Publication: 1/Nov/2013 à 14:45

Clément Sauriol est (fut) candidat indépendant à la mairie de Montréal. Il est un travailleur autonome polyvalent et il travaille présentement comme secrétaire-recherchiste pour La Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine (Rallye 2000). Pour le connaître davantage, je lui ai proposé de répondre à cette version adaptée du questionnaire de Proust.

Quelle est votre vertu préférée? La patience.

Quelle est votre qualité préférée chez un homme? Qu'il soit polyvalent, c'est-à-dire qu'il soit curieux et qu'il multiplie l'acquisition de connaissances, tant intellectuelles que pratiques, tout au long de son existence. En d'autres mots, qu'il soit à la fois capable de comprendre, d'expliquer et de démontrer.

Quelle est votre qualité préférée chez une femme? L'indépendance. Une femme dominée par une idée ou une passion ressemble à s'y méprendre à un homme. Elle doit être différente. Mais bon, qui suis-je pour parler des femmes? Je peux parler d'une femme que j'ai connue, voire de deux, trois, ou dix, mais généraliser, non, ça ne colle pas.

Quelles sont vos priorités pour Montréal? Je le demanderai à autant de citoyens qu'il me sera possible de rencontrer et je ferai une synthèse de ce qu'ils souhaitent. Je suppose que je serai obligé d'élaguer les idées sottes et égoïstes, de celles qui représentent de véritables progrès. Par ailleurs, je vous engage à lire intégralement tout ce que j'ai écrit à ce sujet depuis 2 ans. Une ville ne se définit pas en deux mots. Surtout pas une agglomération de type mondiale, avec un bassin de population de plus de 3 millions d'âmes.

Quel est votre rêve pour Montréal? Que les gens s'y sentent à l'aise comme on l'est dans une demeure, disons familiale, où règne la joie et où l'on se parle en même temps que l'on s'écoute. C'est mon petit côté fleur bleue.

Quelle est votre opinion sur le projet de Charte des valeurs québécoises? Cette charte, qui fait dire beaucoup de sottises, n'existe pas. C'est un projet. On en reparlera lorsque ce projet, devenu loi, aura été voté, après discussions. Pour le moment, ce n'est qu'un sujet de conversation. Cette question, tout particulièrement, sent le piège à candidat et l'épreuve à politicien. Pourtant, il n'y en a pas de charte. Cherchez l'erreur!

Quelle ville trouvez-vous inspirante pour Montréal? L'Atlantide! Mais non, c'est une farce. On va dire Montréal, dans dix ans.

Quel serait un grand malheur pour Montréal? Que l'on se retrouve encore une fois avec les mêmes partis politiques, à faire les mêmes choses. Ce qui risque, au train où vont les choses, de nous arriver. Ainsi en ont décidé les médias. Misère!

Quelle réforme admirez-vous? Celle qui a permis aux noirs américains, dans les années 60, de se libérer de leur condition abjecte et d'être reconnus comme citoyens à part entière. Il y a encore beaucoup à faire. Cette libération, cette émancipation des individus et des peuples, on la doit au Siècle des Lumières et plus particulièrement à la France du XVIIIe Siècle. Vive la France!

Quels sont vos héros dans la vie? L'ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le géographe Jacques Paganel, tous des personnages de l'œuvre de Jules Verne. Le photographe Nadar. Louis Pasteur, Enrico Fermi, Jules Vanier et des centaines d'autres, dont la famille Joliot-Curie et l'écrivain Blaise Cendrars. J'avais la plus profonde estime pour Neil Armstrong, homme d'un courage extraordinaire, ainsi que ses deux compagnons Aldrin et Collins. Quant aux réformateurs sociaux, pour qui j'ai également beaucoup d'estime, leur liste exigerait un bottin passablement long.

Quel est votre mot préféré? Quoi! Comme dans quoi donc? Ou de quoi est-il question?

Quel mot détestez-vous? ''Précédent''. Comme dans ''sans précédent''. Sotte expression que l'on entend partout et qui dénote l'immensité de la sottise, de l'ignorance, de ceux et celles qui l'emploient.

Qui choisiriez-vous pour illustrer un nouveau billet de banque? Un bébé qui suce son pouce!

Quel don de la nature aimeriez-vous avoir? Celui d'ubiquité. Ah pardon, ce n'est pas un don naturel. Dommage.

Quelle est votre devise? ''Ma grandeur se passe de l'abaissement des autres.''

Quel est votre auteur préféré? San Antonio.

Quel est votre compositeur chouchou? Pour le moment, Richard Desjardins.

Quel est votre peintre favori? Miro, comme dans mirobolant! 

Pour en apprendre un peu plus sur ce candidat à la mairie de Montréal et sur ses idées, je vous invite à consulter son blogue.
VOIR AUSSI SUR LE HUFFPOST

Merci Stéphanie

Clément Sauriol

mardi 8 avril 2014

Retour de 50 ans en arrière

Montréal le 8 avril 2014

Les élections du 7 avril ont reporté au pouvoir le parti de Jean Charest sous la gouverne de Philippe Couillard.

Nous avons donc à Montréal un libéral fédéraliste comme maire. Un parti libéral provincial majoritaire. Il ne manque plus que Justin Trudeau reporte le parti libéral du Canada au pouvoir à Ottawa.

 Nous avons devant nous quelques 4 ou 5 années qui s'annoncent difficile. À moins que l'arrogance de tous ces vainqueurs ne leur monte à la tête, et qu'ils commettent de très grave sottises.

Dur d'être démocrate!
Clément Sauriol


dimanche 30 mars 2014

Jour d'élections anticipées à Québec.

Dimanche le 30 mars 2014

Il fait une tempête hivernale avec blizzard de type janvier. On se croirait en plein hiver. Kool, j'aime beaucoup! Ça n'a pas empêché les gens de se déplacer pour aller voter.

Je mets ici les références à mon site Facebook, pour que vous puissiez aller y lire les articles que j'y ai mis, depuis que la campagne est commencée. Il y en a une dizaine et il y en aura d'autres d'ici le 7 avril.

Facebook:
https://www.facebook.com/clement.sauriol.1

Les titres des articles:



Nous sommes en élections
Titres des articles à lire avant d’aller voter le 7 avril 2014.
Chroniques du temps qui passe
1) Nous sommes en élections.
2) Le pétrole de l’Île Anticosti.
3) Les slogans : Expliquer le Monde en deux mots. (a)
4) Les slogans : Expliquer le Monde en deux mots. (b)
5)  À soir on fait peur au Monde. N'en jetez plus la cour est pleine !
6) Malaises et mesquineries. Texte de Julien Maréchal.
7) Écarts de langage, attention danger !
8) Les partis politiques, c’est du pareil au même ?
9) (a) Générations.
9 (b) Générations… suite.
À venir:
9 (c) Générations… suite.
10 (a) Le vote : P.Q.
10 (b) Le vote : Les Libéraux et la CAQ
10 (c) Le vote : Québec Solidaire et Option Nationale

mardi 11 mars 2014

La ville de Montréal c'est notre métropole : c'est important pour tous les québécois.

Montréal le mardi 11 mars 2014

 Le printemps est à nos portes
Les élections au Québec
Nous sommes en élections. Je suis à préparer une revue des activités de la Ville de Montréal. Pas seulement du point de vue administratif, mais surtout au sujet de ce qu'y vivent les montréalais.  Une fois les élections terminées je vous reviendrai ici avec des sujets passionnants.

Pour le moment ce sont les élections qui me sollicitent. Ce qui se passe est très intéressant. Il y a du débat dans l'air, et j'irais presque jusqu'à dire que ces élections-là sont plus riches, plus intéressantes que les dernières élections municipales. 
Il est vrai qu'au Québec les élection provinciales soulèvent plus les passions. C'est un tort. Une démocratie participative en santé verrait le même pourcentage d'électeurs s'impliquer, se déplacer pour aller voter, quelque soit le niveau de gouvernement. 

Mais ce phénomène est universel. L’abstentionnisme est aussi virulent aux USA (encore plus qu'ici) qu'il ne l'est en Europe, du moins aux niveaux municipaux. Mais bon je n'y peux rien, c'est vous les citoyens qui y pouvez quelque chose. Si ça ne vous intéresse pas, je ne peux pas vous forcer.

Je vous invite donc à me suivre pour le moment sur Facebook où je tiens une ''Chronique du temps qui passe ''sur les élections à Québec, presque au jour le jour.
Je vais même y donner la parole à d'autres, et surtout, oui surtout je vous la donne à vous tous. Vous pouvez m'écrire ici, mais vous pouvez le faire facilement sur Facebook. C'est prévu. 

Si vous n'avez pas accès à Facebook, mais que néanmoins vous voudriez lire mes textes, dites-le moi et je vais les mettre ici sur mon blogue.
Alors suivez le lien

https://www.facebook.com/clement.sauriol.1

Bonnes élections à tous

Clément Sauriol




mercredi 15 janvier 2014

Bonjour Mme Payette

J’ai écouté et plutôt deux fois qu’une, l’entrevue qu’accordait Lise Payette à Benoit Dutrisac sur Télé-Québec à son émission des Francs-Tireurs. Puis j’ai écouté avec beaucoup d’attention le documentaire sur sa vie, où c’est sa petite fille qui lui pose des questions. Deux excellents moments de télévision où, pour une rare fois, cette extraordinaire invention qu’est la télévision, remplit son rôle d’éducation et d’information.

Il est regrettable et même décourageant au premier regard, de constater que les plus jeunes, ceux et celles qui sont entre 14 et 18 ans, ne connaissent pas du tout Lise Payette. N’en ont jamais entendu parler. Encore qu’il soit difficile de se faire une idée exacte de ce que connaissent les plus jeunes, à partir d’un si pauvre échantillonnage.

Ce serait différent si on interrogeait 3 ou 4 mille jeunes, mais passons. Les jeunes de toujours ne s’informent pas des choses qui préoccupent les grandes personnes.
N’oublions pas ce constat fait il y a des milliers d’années, par un penseur dont le nom m’échappe, et qui devait vivre quelque part dans la Mésopotamie, la Grèce, l’Égypte ancienne, ou pourquoi pas la Chine ou les Indes ? :
‘’Les générations montantes s’opposent toujours à celles qui les précèdent ’’. 

Il nous en faudrait beaucoup de Lise Payette ces temps-ci. Parlez-moi d’une citoyenne qui n’a pas la langue dans sa poche, et qui ne se laisse pas intimider par les vomisseurs de clichés, propagandistes de leur seule et unique bienséance. Ces bien-pensants qui pensent tout croche, et qui sont dévoués à une seule cause… la leur.
J’ai rencontré une fois Lise Payette. C’était sur la Grande Scène le soir d’ouverture des festivités de la Fête Nationale de 1975 au Lac des Castors sur le Mont Royal à Montréal. Elle attendait de monter sur la scène où elle annonçait le programme et encourageait les Québécois à être fiers de ce qu’ils sont. On placotait de bonne humeur, et je me souviens de sa gentillesse lorsque n’étant que machiniste de scène, elle me parlait et échangeait avec moi comme si j’étais la personne la plus importante qui soit.
Ça c’est du respect. J’en ai gardé un souvenir marqué.

Son combat pour l’avancement de la Condition Humaine, qui passait par l’émancipation de toutes les femmes, rejoignait aussi les hommes de bonne volonté. Elle laisse un immense héritage de dévouement, un chantier considérable quoique toujours inachevé, de l’amélioration de cette Condition Humaine.
J’ai été touché, parce que d’abord je les aime bien pour leurs intelligences si articulées, par les témoignages des principaux protagonistes du Printemps Érable, Martine Desjardins, Gabriel Nadeau-Dubois et Léo Bureau-Blouin.

Mme Payette rend aussi un hommage mérité à Pauline Marois, qui se bat dans cette arène qu’est l’Assemblée Nationale. J’entends depuis son élection (où elle est passée à un doigt de se faire assassiner) jaillir sur son compte les pires horreurs, et trop de ces horreurs sont distillées par d’autres femmes.

Il y en a dans mon entourage, et je suis confondu devant la méchanceté toxique de certaines déclarations contre Pauline Marois, qui sont proférées par des femmes qui la vouent aux gémonies.

Mme Marois est ciblée pour 3 raisons toutes plus ignobles les unes que les autres. La première est qu’elle est une femme, la deuxième est qu’elle est la Première Ministre (et qu’elle est la première femme à occuper ce poste depuis que le Québec existe) et la troisième est qu’elle est la Cheffe du Parti Québécois.
Elle est donc détestée et honnie par ses détracteurs, qui ne lui pardonnent pas d’être une maudite ''séparatisse'' comme aurait proféré un Jean Chrétien, individu grossier entre tous.
Vous pouvez être certain que si une femme du Parti Libéral avait été la première à être élue au poste de Première Ministre, qu'elle aurait été traitée avec plus de modération.
Lorsque j’entends les gens déconsidérer Pauline Marois, je n'entends pas de critique démocratique, ni de dénonciation articulée au sujet de ses politiques, mais bel et bien des déferlements de haine.

Exactement ce que Lise Payette et tant d’autres femmes supérieures ont subie au cours des âges. Nous ne sommes pas sortis des cénacles machistes, ni des sacristies, quand on voit les acquis sociaux, péniblement arrachés à l’obscurantisme millénaire, être mis en danger par celles-là même qui devraient les défendre.
Quelle désolation devant tant de femmes accoutrées de signes religieux tous plus immondes les uns que les autres, hurler comme des harpies pour qu’on ne leur impose jamais la moindre liberté de penser. Elles prétendent défendre leur identité soit... alors qu’elles devraient défendre leur liberté.
Ce n’est pas la même chose.

La religion catholique ainsi que toutes les religions chrétiennes, sont des impostures, des infamies, de même que toutes les autres religions concoctées par des mâles dominants et exclusivement au service des hommes.
 
C’est particulièrement vrai pour l’Islam. Et à regarder ce qui se passe partout sur notre planète, on doit s’indigner dynamiquement devant les manifestations de brutalité, de haine, de sang et de mort que propage l’Islam, peu importe ce qu’en disent ses défenseurs lorsqu’ils nous exhortent à ‘’croire’’ qu’il y a un autre Islam, et qu’il faut le connaître pour l’apprécier.

Je me fiche qu’il y ait un Islam paisible, c’est une religion dominante et exclusive comme toutes les religions, et elle doit être refoulée aux dépotoirs de l’Histoire.
Si bienveillante que cette religion-là soit, au dire de ses adeptes modérés, il n'empêche qu'elle inspire d'immenses cohortes d'individus tous plus méchants les uns que les autres, et qui chaque semaine souillent l'actualité de leurs bruits et de leurs fureurs. Le pire constat que l'on peut faire contre ces illuminés acharnés à tout saccager autour d'eux, est qu'ils s'en prennent surtout à des innocents, et de surcroit à leurs coreligionnaires. Le christianisme en son temps a lui aussi accablé l'humanité de ses abominables excès, et ses dénonciations anti-féministes existent toujours.

Mme Payette à qui je souhaite une longue et paisible vieillesse, a bien mérité de tous les êtres humains dignes de ce nom. Pas seulement des Québécois.
Merci à vous Lise !
Clément Sauriol
Candidat indépendant à la mairie de Montréal le 3 novembre 2013.

lundi 4 novembre 2013

Site officiel de Clément Sauriol, candidat Indépendant aux élections de Montréal, le 3 novembre 2013


Le possible a été fait, cela n'a évidemment pas fonctionné.
Fin de parcours annoncé.

Nous pouvons maintenant retourner à nos affaires quotidiennes. On retiendra de cette élection que 55% des électeurs de Montréal ne se sont pas déplacés pour voter. Et ce malgré les exhortations des gouvernements, tant celui de Québec que celui de Montréal, qui ont investi des millions pour démontrer aux gens l'importance d'aller voter. 
Rien n'y fait, le bon peuple ne se déplace pas pour une élection municipale. Doit-on interpréter cet absentéisme comme une protestation envers une classe politique discréditée, qui ainsi se voit stigmatisée d'un lourd déficit de légitimité? 

C'était la même chose aux précédentes élections, alors qu'Union Montréal, déjà empêtré dans les scandales est tout de même parvenu à se faire réélire et avec lui (le Parti Union Montréal) tant de petites crapules qu'on connaissait pourtant. Maintenant, au-delà de l'indignation de pacotille des citoyens qui ont chialé jusqu'à plus soif, mais n'ont rien fait pour changer les choses, nous reprenons la politique conventionnelle des partis magouilleurs, des politiciens retors, infantilisants,  et ma foi c'est ce que les gens veulent. 
''Vox Populi, vox populi''. La voix du peuple c'est la voix du peuple. Surtout quand elle ne dit rien.

Les médias (tous) ont perverti la démocratie. Et on s'interroge sur ce qui a pu pousser toute la classe journalistique, à faire élire un Denis Coderre à la mairie de Montréal? Pourquoi était-ce si nécessaire, et nécessaire à qui?

Étaient-ils tous aveugles au point de ne voir que ces quatre partis, dont ils n'ont cessé tout au long des deux dernières années, à nous exposer les travers, et les quelques contenus douteux de leurs programmes souvent squelettiques? 
Plus souvent inexistants ou complètement délirants? 
Aussi pourquoi avoir voulu à force de visibilité, donner tant et tant de crédibilité à Denis Coderre, toujours présenté comme le meneur incontestable, qu'il soit élu coûte que coûte? On ne le sait pas. 
À moins qu'ils n'aient tous reçus  des instructions sévères d'instances occultes, qui les ont mis en demeure de ne pas déroger à la ligne éditoriale prescrite? C'est possible. 
Quoi qu'il en soit ce qui devait arriver est arrivé, et nous sommes pris avec pour quelques années. Il reste à espérer contre tout pronostic, que ce politicien carriériste avant tout, pourra quand même faire quelque chose pour Montréal qui en a bien besoin. 
On ne peut pas toujours tabler sur le pire en espérant le meilleur. Donnons sa chance à ce coureur, si tant est, étant donnée sa prestance, qu'on puisse lui accoler une telle fonction athlétique.
Tout dépit mis à part, et j'en admet un certain degré ce qui est tout à fait naturel, tous sans exception, vont rapidement déchanter soyez-en certains. J'espère ici me tromper. Cependant le passé de cet homme qui sent le souffre, est garant de son avenir.  Et du nôtre! On n'y coupera  pas: '' Qui a bu, boira!''.

On doit cependant penser, espérer, souhaiter qu'avec l'étalage au grand jour des magouilles qui ont entaché la réputation de Montréal, et discrédité sa classe politique, que les dirigeants actuels vont comme on dit se garder une petite gène, et se sachant surveillés de près, vont réfréner pendant quelque temps leurs envies de fourrer encore une fois leurs doigts crochus dans la caisse. 
Cependant, ne vous faites pas d'illusions. Sans une surveillance de tous les instants, les mauvaises manières reviendront au galop comme le naturel que l'on chasse. À la première baisse de vigilance les magouilleurs reviendront en force, et ce ne sont pas quelques sparages autour de stratégies  antidérapantes, qui empêcheront les voleurs de revenir encore une fois puiser dans vos avoirs.  Les enjeux sont bien trop grands pour que ces messieurs-dames affamés de biens mal acquis, renoncent à un tel pactole. La guerre aux fraudeurs est une affaire interminable. C'est un combat permanent. 
L'idéal dans un monde imparfait est de maintenir ces détournements dans un pourcentage toujours inacceptable bien sur, mais inévitable compte tenu de la nature humaine. Des quelques 30 % de détournements dont nous avons été les victimes depuis plus de 20 ans, si on arrivait à en diminuer la fréquence jusqu'à 1% ce serait déjà fameux. Je table plutôt sur des détournements probables d'au moins 10%. Les rusés coquins qui rodent autour de l'Hôtel de Ville de Montréal ont plus d'un tour dans leur sac. Je suis pessimiste me  direz-vous, parce que se faire voler 10% du budget de la ville c'est déjà envisager des pertes de 500 millions par année, mais tout ce que je peux vous dire ici est que j'espère me tromper. Des fois qu'une vague formidable d'intégrité déferlerait sur notre ville. Pourquoi pas après tout? 
Mais bon hein...!

Un maigre 45% de participation citoyenne. 
Cette indifférence généralisée aura de lourdes conséquences.
Le Gouvernement  du Québec, à force de publicités songées, a fait son possible afin d'inciter les gens à aller voter... en vain. 
Le score est semblable à celui  d'il y a 4 ans. C'est désespérant et c'est aussi une grande leçon. 
Les gens détestent cette démocratie artificielle, ce miroir aux alouettes. Ils savent qu'ils n'ont rien à faire dans ces rendez-vous électoraux, où tout est décidé dans des lieux secrets, que tout le monde devine, mais qu'on ne peut pas nommer, tant les fausseurs de démocratie sont bien organisés. 
Il y a aussi ce sentiment d'impuissance qui accompagne le geste de voter. Chacun, pris individuellement, se rend compte qu'une seule voix, la sienne, est dérisoire face à l'énorme machine qui est celle du pouvoir. Les gens ont probablement le sentiment que quelque part dans le processus électoral, les choses sont ainsi faites que leur vote n'aura pas de poids, ne comptera pas, que tout est truqué, qu'il s'agit d'abord et avant tout d'une affaire d'organisation partisane, et que le citoyen votant, qui n'est affilié à aucun parti, ne sera pas pris en compte. 
Et les gens, qu'ils pensent cela ou simplement le suppose, se désaffilient massivement d'un processus qui ne les concerne pas. Du moins au premier degré, qui est précisément celui du vote. Parce qu'au deuxième degré, qui est celui du pouvoir, du pouvoir de taxation, alors là oui, ils vont le sentir passer.

Entre aussi en ligne de compte dans cette abstention massive, cette autre réalité qui fait que la majorité des gens ne comprennent absolument pas le processus électoral, qu'ils s'en fichent, parce que tout simplement ça ne les intéresse pas. N'étant pas politisés, il ne se doutent même pas de ce que peut représenter pour leurs propres intérêts, le fait de voter. 
S'ils ''écoutaient'' (donc avec un esprit critique) les nouvelles du Monde Entier, au lieu de les ''entendre'' (passivement) parfois à la radio ou à la télévision, ils prendraient conscience de l’importance majeure du vote populaire, alors que dans tant de pays, on s'entretue pour simplement l'acquérir ce droit si précieux. Mais dans les démocraties occidentales, les citoyens repus, ne se préoccupent plus d'aller participer à la chose publique. Ils s'occupent de jouir de leurs existences de consommateurs, et du moment qu'on ne les embêtent pas avec des choses compliquées ils ne réagissent pas. Ils subissent béatement et s'en trouvent satisfaits. 
Il faut dire cependant à la décharge de l'électeur moyen en Occident, que les partis politiques, qu'ils soient d'une tendance ou d'une autre, se ressemblent tous. Leurs différences tiennent à des façons de faire la politique gestionnaire, et en somme ces partis ne s'adressent pas à l'humain en particulier ou en général, mais visent une clientèle choisie.

Pourtant cette fois-ci l'électorat abstentionniste (55%) a eu tort. Une élection municipale n'a pas l'effet d'une élection provinciale ou fédérale. Mais c'est pourtant là l'élection la plus proche des citoyens, puisqu'elle implique le quotidien de chacun.
Il fallait voter en masse, même pour annuler, et contrer civiquement cette dérive anti-démocratique. Les gens, écrasés par la pression médiatique, n'ont pas eu ce sursaut de participation qui aurait fait toute la différence, comme lors des dernières élections fédérales, où une certaine vague orange a confondu tout le monde, y compris les sondeurs. 
Ceci étant dit, on constate que cette vague orange n'était, du moins pour le Québec où elle s'est produite, qu'une manifestation d'humeur frustrée de la part des électeurs. Depuis cette élection, où là aussi l’abstentionnisme a établit des records, le N.P.D. n'a rien fait de significatif, et n'a rien proposé aux québécois qui lui ont pourtant donné l'opposition officielle. 
Depuis plus d'un an cette opposition s'est acharnée à déconsidérer le gouvernement conservateur de Stephen Harper autour de questions éthiques empoisonnées, sur une thématique insignifiante à l'échelle des finances publiques, de l'ordre de quelques centaines de milliers de $ de dépenses sottes de la part de sénateurs paresseux et bêtifiants. 
Pendant ce temps-là le reste du budget du gouvernement fédéral est resté dans l'ombre, et ses dépenses à coups de dizaines de milliards ont été occulté par cette dérive idiote au sujet des frasques de quelques sénateurs véreux.

Il faut maintenant tourner cette page, et tâcher de faire notre possible. Le quotidien nous attend. Cette aventure est terminée. Peut-être y reviendrons-nous une autre fois. Pour le moment, c'est fini!

Au revoir!

Clément Sauriol