vendredi 7 juin 2013

Le problème de la pauvreté à Montréal.

Venez me rencontrer tous les jours au Marché Jean Talon. L'après midi je suis au Café Inn ou à l'ilot central des tables de pic nic.

La pauvreté est aussi une culture.
Les principales causes sont connues. Elles se conjuguent en manque d'éducation et de scolarisation d'abord. Puis la pauvreté est aussi affaire de climat social. On nait pauvre dans un quartier pauvre où l'on grandit entouré de pauvres qui s'échangent de la pauvreté comme on s'échange des microbes. Que personne ne voit dans ma façon d'aborder ce problème, un blâme ou du mépris pour qui que ce soit. Si j'utilise un langage imagé c'est justement pour faire image. Pas autre chose.

La critique est aisée, mais l'art est difficile!

Je n'empêcherai certainement pas les faquins de la rectitude morale et politique de puiser dans mes analyses, le nécessaire à leur discrédit. Tâcher de comprendre est une chose difficile. Baver et vomir des imprécations au sujet de tout ce qu'on ne comprend pas, est la marque de ces cuistres et de ces harpies patentés, que sont toux ceux et celles dont la critique, consiste à tout réduire à des allusions malveillantes, de la médisance et de la calomnie. Quand ce n'est pas tout cela en même temps, et pire encore.

Le tout à grands renforts d'exemples impertinents, n'ayant pour toute preuve de ce qu'ils avancent, que leur petite expérience personnelle, aussi étroite que leur esprit malsain et méchant. Il faut les ignorer, alors qu'on sait que comme la vermine et les maringoins des marécages, leur présence pour insupportable qu'elle soit, est irréductible. Tout au plus peut-on s'en préserver en les tenant hors des enceintes où se rencontrent l'intelligence, la vraie, celle qui cherche à comprendre, et la bonne volonté. 

Causes sociales de la pauvreté.

La pauvreté a des causes sociales collectives. Des quartiers négligés par les administrations, au milieu de villes autrement prospères, aux prétextes que les populations qui y vivent ne payent pas de loyers assez élevés, ce qui fait que les revenus fonciers y sont moins abondants. De pareilles approches souvent dites ''gestionnaires'' prennent en compte de rudes comptabilités ''réalistes'', et négligent cette autre comptabilité qui considère le point de vue humain. Puis il y a toute cette petite délinquance, cette petite criminalité, qui constitue le climat social d'un quartier négligé, laissé à lui-même, au milieu duquel fermentent les frustrations, la honte, le désespoir, et la folie. Logements insalubres parce que les propriétaires considèrent que l'entretien des bâtiments loués, ne vaut pas les rendements qu'ils en tirent. Alors que trop souvent, les locataires qui habitent ces lieux délabrés, ces taudis, se font rançonner par des ''slumslords'', des fesse-mathieux, dépourvus de conscience sociale, et âpres au gain.

Dans de tels contextes, c'est l'administration publique, donc la collectivité, qui doit supporter les prix de ces abandons, les coûts de ces démissions irresponsables. C'est bien évidemment là qu'il faut intervenir, justement parce que ces propriétaires dépourvus du sens du respect des autres, se fichent que ceux qui leur versent leurs juteux revenus, croupissent dans la misère. Devant de tels désordres la municipalité doit avertir d'abord les propriétaires délinquants, et ensuite agir à leur place ''et à leurs frais'' s'ils n'obtempèrent pas rapidement. On parle ici de dossiers d'insalubrité et de décadence des bâtiments qui doivent être solutionnés dans les 90 jours, pas plus. Que l'on fasse quelques exemples punitifs significatifs et les autres prendront rapidement le pas.

Quant aux propriétaires vexés ou bien outrés qu'on leur impose le respect des normes de salubrité et de sécurité élémentaires, ils s'adresseront aux tribunaux, là où justement l'administration publique est puissante, et pourra leur faire payer avec usure leurs négligences criminelles.

 Ils auront le choix, soit de rénover et d'entretenir leurs propriétés aux fins de locations décentes, ou bien ils dépenseront des fortunes à ne pas vouloir le faire, devant les tribunaux. Avec à la fin, l'obligation quand même de payer pour les rénovations. Quant à ceux qui s'entêteront à ne rien faire, la ville devra se résoudre à les exproprier au plus bas prix, en tenant compte bien évidemment de l'état de délabrement de leurs propriétés. Quitte si la facture dépasse la valeur des logements à les saisir tout simplement.

Éduquer, éduquer, éduquer!

On sait bien aussi que lorsque le niveau d'éducation est bas au point de friser l'analphabétisme, qu'il est plus difficile de se défendre contre les abus. Entrent alors en scène les services policiers qui manquent du tact nécessaire pour affronter ces défis complexes, pour lesquels d'ailleurs ils ne sont pas formés. Il se crée ainsi des climats de suspicion, de confrontation, doublés de ceux de la répression, auxquels se joignent bien évidemment des maladies mentales, psychosociales, ou un mélange de tout cela.

Gang de rues, prostitution, consommation de drogues, itinérance, violences conjugales, familiales, travail dans des sweat shops (ateliers de misère) que les autorités ne contrôlent pas, parce que quelque part, elles se montrent fort accommodantes, et regardent ailleurs.

Fermer les yeux pour ne rien voir.

Il est de bon ton dans la société de s'assurer que la pauvreté et ses misères soient concentrées dans certains quartiers, ce qui permet à d'autres mieux nantis, d'exister confortablement, dans une joie de vivre décente.

La pauvreté vit de la misère, et la misère engendre de la pauvreté et de la folie. Cercles vicieux. Que peut donc faire la ville dans un tel contexte?

Efficacité? D'abord, comme il y a beaucoup de services communautaires qui travaillent avec des bénévoles (dont le travail n'est pas toujours cohérent et même parfois intéressé par la misère, qui œuvrent maladroitement dans des quartiers laissés pour compte) il faut que la ville y joue son rôle de coordination de ces groupes disparates. Lesquels tirent  à hue et à dia, et loin de s'entraider, se nuisent mutuellement. Pas toujours bien évidemment, mais trop souvent.

On peut certes invoquer ad nauseam le manque réel de ressources, les limites des organismes communautaires qui s'appuient sur l'entraide de quartier, la solidarité, et la coopération sociale.

Ces impondérables font aussi la preuve, malgré toute la bonne volonté disponible et agissante, qu'une approche basée sur la seule solidarité humaine ne fonctionne pas très bien. Étant donné que malgré des décennies d'interventions, ces problématiques de pauvreté, loin de se résorber avec le temps, s'amplifient et déroutent les intervenants les plus dévoués qui redoublent d'efforts, alors que la pauvreté augmente toujours.

Pourtant il faut bien reconnaître que ces organismes font du meilleur travail de résolution des problèmes de la pauvreté, que ne le feraient des fonctionnaires plus ou moins éclairés, et qui agiraient comme des fonctionnaires. C'est-à-dire de manière mécanique, statistique, et sans trop tenir compte du caractère humain des désespoirs qui fermentent dans les quartiers pauvres. La pauvreté est une maladie et doit être traitée comme telle.

Il faut épurer la longue listes des organismes qui se disputent les maigres budgets sociaux, et tout en bonifiant considérablement ces budgets généralement faméliques, faire en sorte qu'il y ait moins de chefs et plus d'indiens. Donc moins de technocrates de l'intervention en milieu pauvre, et plus d'intervenants sur le terrain.

Au Québec la manie des organigrammes compliqués à l'extrême, souligne à l'évidence, que beaucoup d'intervenants sociaux sont dépassés par la complexité des désordres qu'ils veulent réduire. Alors ils multiplient les postes de décisions, s'égarent au sein de réunions bavardes, délibèrent interminablement, et finalement n'aboutissent qu'à gaspiller les énergies disponibles, à dépenser en pure perte les budgets tout aussi disponibles.

 Ne faut-il que délibérer, la Cour en conseillers foisonne.
Est-il besoin d'exécuter, on ne rencontre plus personne! Lafontaine  

La ville peut recruter dans les universités et les écoles spécialisées, des intervenants qui iront dans ces milieux défavorisés faire leurs preuves, y gagneront leurs galons d'intervenants efficaces, au mérite des améliorations qu'ils apporteront par leur travail. Si rien n'avance avec ces gens-là, on saura qu'ils sont incompétents et on recrutera ailleurs. À moins que l'on en arrive au constat navrant que quoiqu'on fasse la pauvreté sera toujours là et y restera. Ce fatalisme ne me convient pas.

On parle ici d'éducation, et pourquoi pas d'éducation populaire.

Du même souffle la ville  doit intervenir dans la structure physique du quartier. En resserrant les contrôles de la salubrité des logements, en fournissant par ses offices d'habitations, des loyers décents, salubres, confortables. Oui oui, je le sais bien, cela fait mille ans qu'on le dit. Mais alors au lieu de le répéter il faut le faire. Inutile de reprendre encore une fois des études innombrables qui dorment empoussiérées sur des tablettes. Il faut agir.

Plus de cohérence.

Que ces logements coutent plus cher (en terme de marché) que ce qu'ils rapportent n'a pas à être considéré, puisque le ''profit'' recherché est dans l'amélioration de la vie de quartier, la baisse de la criminalité et des maladies, et ainsi par ricochet d'obtenir par cette action prophylactique, des économies considérables sur le plan des désordres sociaux. Moins de criminalité, moins de police, moins de répression, plus de convivialité sociale. Moins de délinquance.

Une fiscalité du XXIe Siècle.

La ville doit favoriser par une fiscalité avantageuse dans ces quartiers, l'arrivée de petits entrepreneurs, capables de piocher dans cette main d'œuvre abondante, qui ne demande pas mieux que de se rendre utile.

Dans la mesure où les entrepreneurs, petits et gros, ne prennent pas prétexte de ces créations d'emplois, pour abuser des citoyens en leur payant des salaires de crève-la-faim. On parle ici de salaires moyens, compétitifs si on veut, mais absolument décents.
Avec à la clé, des loisirs bien adaptés, du bénévolat encouragé par des récompenses significatives, de manière à créer un cadre de vie avantageux, où rapidement, la misère va reculer, et une vie de quartier revampée va s'organiser autour de  marchés publics bien approvisionnés. Où les loyers des commerçant seront abordables, et la bureaucratie réduite à l'essentiel.

Il va de soit que dans de tels quartiers, l'effort de décoration des lieux publics avec un mobilier original (qui en plus d'être beau soit aussi utile, et fonctionnel) doit être une priorité et marquera tel ou tel quartier par son originalité, lui conférant une personnalité identitaire. Au lieu de payer ce mobilier à même les fonds publics, je proposerais que les associations de marchands des rues soient responsables de ce volet. Cela se fait d'ailleurs à bien des endroits. Il suffit d'encourager  cette implication. C'est dans l'intérêt des marchands que leurs rues soient accueillantes, confortables, sécuritaires. Il faut des petits commerces de proximité, au lieu de ces centres d'achats déshumanisants, de manière qu'il se crée et s'entretienne dans la communauté, un sentiment permanent de bien-être et de convivialité, qui favorise les rapprochements.

On voit tout de suite ici que dans l'aménagement d'un quartier, la ville a beaucoup de pouvoir, du moment qu'elle utilise dans des buts avoués, des pouvoirs de réglementer qui soient en accord avec sa politique. 

''Il faut insister ici sur la nécessité absolue de faire rapidement la synthèse des études déjà existantes, et de faire cela sans rajouter un sou aux budgets actuels. Il faut simplement et rapidement nommer à ces tâches, des femmes et des hommes, des intervenants déjà payés, et leur imposer des obligations de résultats.''  

Ces gens-là existent dans la fonction publique municipale. Ce n'est pas une affaire d'augmentation de budgets qui ne servent au fond qu'à tâcher à coups de millions de faire fonctionner des programmes qui ne marchent pas. Trop lourds, trop tatillons, trop tracassiers. Changer de formule et aller à l'essentiel. Pas en deux ans… en quelques semaines.

Des commerces à visages humains.

C'est la ville et elle seule, qui a le pouvoir de réglementer la taille et la qualité des commerces. Veiller au respect de la langue française. S'assurer que l'embellissement des façades soit régulier, et que la ville offre des services de conseillers, qui au lieu de réprimander, vont suggérer ou imposer lorsque les intervenants auront affaire à des têtes de cochon (il y en a).

Il faut bien évidemment aussi faire baisser les formes de mécontentements que sont les parcomètres et autres signalisations abusives, dont la raison d'être est seulement d'engranger des amendes. Ces irritants, au prétexte de revenus faciles pour la ville, découragent la fréquentation des rues commerciales et les alentours des marchés publics, et font fuir les consommateurs vers les banlieues. Mauvaise gestion.

La circulation automobile dans ces quartiers riches d'enfants, doit être sévèrement encadrée, de manière persuasive, sans trop abuser de la routinière répression. C'est une affaire d'aménagement des trottoirs, des rues et des stationnements incitatifs.

Une signalisation et un marquage des rues qui tiennent compte des personnes âgées, de l'usage de la bicyclette, de la circulation piétonnière. Sans oublier de mentionner qu'il faut que l'Art puisse s'exprimer sans contraintes, hormis les débordements haineux.

Donc de la place aux musiciens de rue, aux popotes roulantes, aux nombreuses expressions culturelles qui demandent de temps en temps que l'on ferme les rues pour pouvoir y présenter des activités récréatives culturelles, et ainsi de suite.

Ces choses-là n'exigent que peu d'argent, et font appel à l'imaginaire populaire. Ne pas mettre de bâtons dans les roues des créateurs est déjà une formidable économie de temps et d'argent.

De plus il faut que dans chaque quartier, que les citoyens soient conscientisés à la nécessité qu'ils ont de respecter leurs lieux, de les tenir propres, et que des campagnes de civismes y soient multiples et variées. Répétons ici les maîtres mots de ces approches communautaires… éducation, civisme et implications collectives.

Les citoyens doivent se conduire en adultes.

Je m'inscris en faux devant les exigences d'une population infantilisée qui demande aux services publics de se charger de tout ce qui déborde du logement, de la maison. Comme si la voie publique appartenait à une entité désincarnée qui s'appelle la ville ou la municipalité, et où les citoyens payeurs de taxes se disent en leur for intérieur que du moment qu'ils payent ces taxes-là, les problèmes de la rue, de la voie publique, ne sont plus de leur ressort. Bien au contraire; c'est parce que chacun paye de sa poche que cette voie publique doit être considérée par tous comme un bien collectif qui appartient à chaque citoyen. Lequel en a au moins la responsabilité en ce qui touche le domaine public qui jouxte son domaine privé.

Responsabiliser. Je voudrais que chaque citoyen soit mis à contribution et se charge avec ses voisins, de tenir propre, son devant de maison, son bout de ruelle, son coin de rue, son morceau de parc, et ainsi de suite. La ville se contentera alors de ne passer le balai qu'une fois par semaine voir une fois par mois. Vous n'imaginez pas à quel point la somme de ces petits efforts particuliers, pèsera lourd dans les économies d'échelles que la ville fera ensuite, du fait de l'engagement de chacun. ''Ad augusta per angusta'' (pour les lettrés).


Exemple…
Donc on garde le service de balayage des rues, mais on en discipline l'usage. Chacun chacune s'impliquant soit de son seul chef ou en collaboration avec des comités de quartier, où tous, petits et grands seront invités (sérieusement) à faire leur part. On parle ici de millions de dollars en économies, qui pourront avantageusement êtres mis à contribution ailleurs, là où on en a besoin.

Et je ne vous parle pas du gel des taxes, et pourquoi pas éventuellement de leur abaissement?

Le balayage des rues me sert à dessein ici d'illustration. Là où pour un esprit éclairé, on voit bien que cette approche peut être étendue à beaucoup d'autres services…j'y reviendrai.

Hey les chialeurs! On se calme!

Bien sur qu'il y a quantité de contestataires qui vont se récrier, s'offusquer qu'on veuille leur faire passer le balais dans les rues. Voudrait-on les prendre pour des manœuvres préposées aux basses besognes? Je leur répondrai sans élever la voix, que s'ils sont capables de salir les rues, ils doivent aussi être capables de ramasser leurs déchets.  Puisqu'on en parle ne pourrait-ils pas commencer par ne pas les salir ces rues? Ces ruelles? Prennent-ils leurs semblables pour des esclaves condamnés on ne sait trop pourquoi, pour de la domesticité au service de leurs caprices et de leurs manies dégoutantes? Entretiennent-ils leur demeure, ou bien leur faut-il là aussi des esclaves?

Oui! Alors très bien, qu'ils payent du personnel pour faire le travail à leur place, là où d'autres feront des économies substantielles en faisant leur part dans l'entretien et l'enjolivement de leur quartier.

Bien sur qu'il y aura dans un premier temps quantité de rouspéteurs, d'indignés égoïstes, habitués depuis toujours à ce qu'on leur serve tout. À la longue ils (elles) s'amenderont, et je parie sur la bonne intelligence de la majorité pour la suite des choses. L'exemple viendra du voisinage, et de l'effort des plus disciplinés. Quant à ceux et celles qui ne voudront absolument pas s'impliquer, ils seront laissés à eux-mêmes, et la sélection naturelle (en quelque sorte) de la solidarité générale, décidera de leur sort. Certains reclus sont des exclus qui macèrent dans leur misanthropie, et que voulez-vous que j'y fasse hein?

Clément Sauriol

Montréal

mercredi 5 juin 2013

Venez me rencontrer au Marché Jean Talon, l'après-midi.

Mardi le 4 juin 2013

Attention les élections s'en viennent à Montréal! 
Le 3 novembre prochain!

Comme j'ai l'intention d'être présent sur le bulletin de vote du 3 novembre prochain aux élections de Montréal, il me faut l'appui des citoyens de notre ville, et ''j'ai besoin de vos signatures''.

Je suis au Marché Jean Talon tous les jours de la semaine, dans l'après-midi. 
Je me déplace d'un lieu à l'autre, je suis très facile à trouver.

Venez me rencontrer et me faire part de votre sentiment sur ce qui se passe dans notre ville, dans votre ville.

On peut me trouver au Café Inn ou bien aussi dans l'aire de pic-nic au centre du Marché Jean Talon. J'y arrive le plus souvent vers midi, midi 30, selon qu'il fait beau ou qu'il pleut.

L'important pour ceux et celles qui veulent voter le 3 novembre prochain, est de savoir pourquoi, et pour qui?

Alors on se parle, on fait connaissance, et pour ce qui est du pourquoi de voter??? 
C'est surtout parce qu'à Montréal les gens ne votent qu'en bas de 40%. C'est peu comme participation populaire à un exercice démocratique, et ça laisse la porte grande ouverte aux opportunistes animés de mauvaises intentions.

Depuis plus d'une génération qu'on se fait flouer, il faut espérer maintenant que la leçon portera ses fruits, et que vous irez voter en grand nombre au 3 novembre prochain. Cet été je vais parcourir la ville, les universités, les lieux de rencontres. 

Qui peut voter?
Toute personne qui est citoyenne canadienne, qui a plus de 18 ans, et qui habite Montréal depuis 12 mois et plus.
 
Clément Sauriol