mardi 11 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal prévues pour novembre 2017!!!



Les élections à Montréal en novembre 2017


Ce n’est pas loin, c’est tout proche. Il faut s’y mettre.

Lors des dernières élections, moins de la moitié des personnes habilitées à voter se sont prévalues de leur pouvoir de changer les choses. Sur le plus d’un million d’électeurs (trices) inscrit(e)s sur les liste de votants, à peine 500,000 se sont déplacé(e)s. Taux de participation, 43,32%.


Rien ne semble indiquer qu’aux prochaines élections, qui se tiendront à date fixe pour tout le Québec (sauf contretemps majeur) au début de novembre 2017, que les choses changeront. 

En 2013 le Directeur Général des Élections a mis le paquet afin de faire bouger les gens, et les inciter à aller voter. Comparé à l’élection précédente, les résultats attendus ont été plutôt décevants. Il faudra donc partir avec à l’esprit, que les prochaines élections mobiliseront des pourcentages de votants similaires.


Pour remporter l’élection il faut donc se situer dans une marge de plus de 150,000 votes à ramasser. C’est là le seuil critique à atteindre. En bas de cela on parle d’une démarche citoyenne d’estime. Ce n’est pas suffisant pour changer les choses, parlez-en à Richard Bergeron.


Il faut donc faire les choses autrement, sachant que nous ne pourrons pas compter sur les médias, lesquels ont totalement méprisé dans l’ensemble, les candidats indépendants. On voulait faire élire Denis Coderre, on a réussi à faire élire Denis Coderre. Ce ne sont pas les citoyens qui ont élu un maire, mais les médias. Il en sera de même aux prochaines élections si rien ne change.


Ce qui compte dans une élection c’est le vote. Bien plus que le ou les programmes suggérés. Une élection au Québec, au Canada et ailleurs dans le Monde Occidental, c’est d’abord et avant tout une question d’argent. Pas du tout une affaire d’idées, même s’il doit forcément y en avoir. 
Le vote se manipule non pas avec des idées claires ou novatrices, mais avec des slogans, de la publicité, des mensonges, de la calomnie, pas mal de fourberie, et surtout, oui surtout, cette sorte de ton politique qui se situe entre la langue de bois et l'emphase. La première pour ne rien dire qui vaille, et la seconde pour le dire avec un ton qui prétend faire de l'effet. En somme du très mauvais théâtre.

Pour le moment le Maire Denis Coderre administre la ville (sa ville comme il le dit) en autocrate bonhomme à l’aspect bienveillant. C’est un homme sympathique, aux idées convenues, capable de s’exprimer convenablement, qui sait que lui et sa troupe de conseillers sont surveillés comme du lait sur le feu. Étant donné les scandales dont Montréal a été affligé depuis plus de 30 ans, et dont on sort à peine. De plus il est minoritaire au Conseil de Ville.


Mais Denis Coderre demeure un type de politicien tout ce qu’il y a de conventionnel. Il voyage à l’extérieur pour vendre sa ville, fait des discours aux chambres de commerce, se prête à des exercices médiatiques calculés pour faire de l'effet, où bien il va faire le pitre en se déguisant, en soignant sa base médiatique, par des apparitions joviales. Alors que son ton politique se présente comme celui du gros bon sens comme il dit. Cela ne repose en somme sur rien de nouveau, rien d’original. On est dans le cliché et on y reste. 


Les taxes augmentent toujours, les relations avec les employés de la ville sont au plus bas. On rame une galère qui prend moins d'eau, et  qui ne va nulle part. Quant aux services aux citoyens, la mode est à l’austérité, le discours en est un de résignation dans la douleur, et on ferme des portes.


Depuis un an déjà que M. le Maire est à l’Hôtel de Ville, mis à part le déroulement du train-train habituel, au cours duquel on gère de façon ordinaire (très ordinaire) la métropole du Québec, rien de significatif n’est sortit de cette administration de notaire de province. La métaphore du bedeau des anciennes sacristies qui entretient les lieux, serait parfaitement appropriée dans son cas.


La ville intelligente, on se demande en quoi cela consiste ? Bien sur que l'on comprend qu'il s'agit là de la mise en place de moyens de communications plus modernes, plus en phase avec le monde de l'informatique entre autre. Le wi-fi pour tout le monde, l'enlèvement de la neige avec des infos en temps réel, des projets pour recouvrir l'autoroute du centre ville, le pacte fiscal avec Québec, et les investissements d’Ottawa dans les infrastructures. Mais bon tout cela est dans l'ordre des choses depuis belle lurette, et le gros du travail des infrastructures comme l'échangeur Turcot, la navette de l'aéroport, l'extension du métro c’est du réchauffé, et cela relève der la volonté de Québec et d'Ottawa, tout comme le pont Champlain. Pour le moment le gouvernement de Philippe Couillard  navigue à l’estime, et les emplois meurent au feuilleton par dizaines de milliers. Et bien évidemment c’est la faute de la ''conjoncture''. À la première reprise de l'emploi, qui sera essentiellement faite de temporaire, le gouvernement se pétera les bretelles comme si si cela était de son fait, alors qu'il n'en est rien du tout. L'emploi suit une courbe qui ne doit presque rien aux décisions des gouvernements.


Pendant ce temps à Montréal, on se dispute sur le nom d’un pont, son éventuel péage, la venue d’une équipe de baseball, et les taxes augmentent. Les relations merveilleuses de contentement réciproque, entre le Maire de Québec et celui de Montréal, sont commentées chaque fois que les deux hommes se rencontrent, pour se taper mutuellement la bedaine, et faire assaut de bons mots, dans de grands esclaffements.

Pas vraiment de commentaires sur la problématique des commissions scolaires. Rien que du déjà entendu. Les nids de poules sont toujours là, les rues craquelées sont abondantes,  la tuyauterie interne fuit à tire larigot, on ferme chaque jour des tronçons à cause d'une conduite qui éclate. La sécurité c’est couci-couça. On a bien essayé d’ouvrir les bars jusqu’au petit matin (problématique très importante n’est-ce pas s’il en est une… bon hein je passe) et ça n’a pas marché. Olé ! Et les taxes augmentent!


Cette première approche de ma part dans cette deuxième campagne civique que j’entreprends ici, n’’ira pas jusqu’à critiquer de manière acerbe les politiques de Denis Coderre. Il a été élu démocratiquement, les gens s’en contentent, bref qu’il s’arrange avec sa légitimité. Que personne ne lui conteste.


Dans un prochain article je commencerai à vous expliquer comment faire les choses autrement, en ayant à l’esprit que nous sommes au XXIe Siècle. Pas au XIXe, ni non plus au XXe.

Affaire à suivre.
Clément Sauriol

dimanche 9 novembre 2014

Les élections municipales sont pour dans 3 ans!

Montréal le dimanche 9 novembre 2014

Les prochaines élections à Montréal

Il semblerait bien malgré leurs pétages de bretelles, que les libéraux de M. Couillard à Québec naviguent à l'estime, et foncent dans un brouillard rouge vers des récifs économiques, où l'emploi, sera la première victime de cette politique improvisée chaque jour. 

On cherche en vain, mis à part les coupures à la hache un peu partout, une quelconque vision éclairante. Ça ne fait pas même un an qu'ils sont au pouvoir, et ces libéraux, qui insistaient lourdement sur la performance de Mme Marois, ne lui arrivent même pas à la cheville pour ce qui est des décisions sociales et économiques.

Disons que ça faisait pas mal longtemps que nous n'avions vu un gouvernement si désemparé, et à la fois si arrogant, malgré des performances aussi médiocres. Il y en a qui regrettent maintenant le départ de Mme Marois, mais le mal est fait. Il aurait fallu lui donner sa chance. Probablement que sa qualité de femme aura joué contre elle, dans l'esprit de tous ces électeurs frileux, qui voyaient sans trop savoir pourquoi d'un mauvais œil, la présence d'une femme, aussi remarquable soit-elle, à la tête de leur pays. Une fois de plus le peuple aura eu tort. Mais baste... passons !

Nous sommes ici dans le pathétique, l'incohérence, et voilà que le Québec, qui depuis la crise de 2008 tirait son épingle du jeu économique, même mieux que l'Ontario, province de référence au Canada, se retrouve maintenant en queue de classe, et fait figure de cancre dans la famille canadienne.
Que restera-t-il dans un an des acquis socioéconomiques du Québec si les libéraux continuent de tout saccager ? Certes il fallait, et depuis longtemps, élaguer les fonctions publiques, remettre de l'ordre dans les chantiers de l'Éducation, de la Santé, des Transports, des Finances, mais en voilà une façon de sauvage de procéder ainsi sans discernement, en sabrant aveuglément ici et là, au seul prétexte de boucler un budget. Lequel budget de toute façon ne se bouclera pas, si les rentrées de fonds ne sont pas au rendez-vous.  

La menace du pétrole sur le Saint Laurent, du fait du dégringolage du prix du baril, semble momentanément écartée, mais il s'en faut de peu que ce cauchemar ne revienne, aussitôt que le pétrole remontera la pente. À moins qu'il  ne continue sa descente, au point que l'économie pourrait repartir de plus belle. Mais quelle pauvre politique que celle d'une reprise économique qui devrait son envol au pétrole.
On y reviendra, parce que bien évidemment rien de ce qui se passe partout dans le Québec ne peut laisser Montréal indifférent. 
On s'en reparlera bientôt. 
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À bientôt,
Clément Sauriol