mardi 23 juin 2015

La Fête Nationale des québécois est pour tout le monde.

Montréal le 23 juin 2015

D'abord on se la souhaite excellente. D'autant plus qu'après un Printemps... disons bizarre... le temps ensoleillé veut bien se mettre de la partie. 
Du moins à Montréal. 

Quand je dis que c'est la fête de tout le monde, je dis bien ce que je pense. Et tout le monde au Québec doit ou devrait fêter le Québec, puisque c'est la fête du Québec. Il n'y a donc rien d'étonnant ou de répréhensible à ce que cette fête-là se passe en français, que l'on pavoise avec le drapeau du Québec, qu'on chante en français, même si on est portugais, italien, irlandais, marocain, égyptien, algonquin, iroquois, mohawks, tête carrée du West Island, mangeur de grenouilles de la Vieille France, buveur de sirop d'érable, amateur de choucroute et de patates de la Vieille Allemagne, juif d'Outremont ou d'ailleurs, pakistanais, gay, lesbienne, noir ou beige, marié, accoté, croyant ou athée comme un piquet de clôture... peu importe qui vous êtes, vous fêtez le Québec sans rechigner, sans vous offusquer que ça se fasse en français faut-il le répéter, et personne ne vous interdit de vous joindre au grand  courant francophone qui se maintient sur cette terre depuis plus de 481 ans.
Le petit monsieur qui ne veut pas que l'on fasse de notre Fête Nationale une fête politique et souveraine... (mais mon pauvre bonhomme, toutes les fêtes nationales de tous les pays du Monde sont des fêtes politiques qui célèbrent la construction de la nation, sa continuité, sa place dans l'histoire des hommes et des peuples)... n'a qu'à rester dans son cabanon à bouder quand ça se passe sous ses fenêtres, et que les cris de joie mêlés aux pétards des feux d'artifices lui donnent des vapeurs. 
On s'en fout de ses humeurs.
La Fête Nationale des québécois est celle de tous les québécois, et on ne peut pas forcer la participation de ceux et celles qui, se disant d'abord autre chose, décident que cette fête-là ne les concerne pas. Nous acceptons aussi qu'il y ait des casseux de party et des grincheux et que voulez-vous qu'on y fasse ? 
''Sol lucet omnibus''
Bonne fête à toutes et tous.
Vive le Québec Universel et libre!
Mais en français...
Clément Sauriol

lundi 15 juin 2015

Des nouvelles de Montréal !

Lundi le 15 juin 2015


La mairie de Montréal se porte-t-elle bien ?

Mettons de coté les éloges fabriqués par les faiseurs d’images, qui nous disent que les citoyens sont plutôt satisfaits des maires de Montréal Denis Coderre, et Régis Labeaume de Québec.

Dans l’ensemble le portrait de la Ville de Montréal demeure le même depuis un an. Pas de changements majeurs. On suppose qu’il y a amélioration du coté des contrats, bien qu’ici et là, si on en croit les journaux, de nouvelles magouilles fermentent dans l’ombre des appels d’offres comme il fallait s’y attendre. Vous pensez bien que la corruption, c’est comme la mauvaise herbe, ça repousse toujours. Mais pour le moment cela semble sous contrôle. Je m’attendais à plus de visibilité de la part de l’Inspecteur Général, surveillant des contrats. Mais bon on va dire qu’il travaille discrètement et que c’est dans notre intérêt.
M. le Maire Coderre n’est pas en odeur de sainteté auprès des pompiers, et surtout des policiers, ce qui est un bon point pour lui. Je me méfierais d’un trop proche copinage entre la Police et l’administration municipale. Cette distance est saine, et je me fiche pas mal que les policiers soient frustrés parce que les négociations au sujet de leurs fonds de pensions trainent en longueur. Il y a des problèmes plus urgents que de se pencher sur les affres syndicales de ces enfants gâtés. Quant à leurs accoutrements ridicules, ils ne ridiculisent qu’eux, et ça aussi c’est une bonne chose.

Le Métro
Énorme hiatus ici lorsque Denis Coderre s’entête à vouloir prolonger le métro de l’Est (ligne bleue) par un train de surface ou des autobus améliorés. C’est nul, ce n’est pas bon, et ce sont les experts qui ont raison. S’il s’avérait qu’en effet la construction du lien en surface soit trois fois moins chère que le métro, personne de sérieux n’en voudrait. Circulation entravée, correspondance de plus, lenteurs, congestions. Je ne vois pas là l’ombre d’un avantage. Il n’y a rien à économiser sur le long terme avec des ratiocinations comptables à courte vue. Donc le métro sous terre et on passe à autre chose. Il ne s’agit pas d’économiser de l’argent, mais de favoriser le transport en commun. Plus de frais pour la construction de quelque chose de durable et de solide, et grosses économies de temps, d’énergies et d’argent aussi, mais sur le long terme, et sur de plus vastes échelles. Dossier à suivre.
La circulation à Montréal avant l’arrivée de M. Coderre était cauchemardesque… elle l’est toujours. Seule la pause estivale donne l’illusion que les choses s’améliorent. En septembre ce sera le même foutoir. Est-ce que la mairie y peut quelque chose, ou bien n’y a-t-il dans ce dossier que de la fatalité engluée dans de la résignation ? Je penche pour la 2e hypothèse. De toute évidence la mairie ne sait pas quoi faire et ne fait pas grand-chose, autant dire rien.
Le BIXI s’est amélioré ce qui est une bonne nouvelle, et semble en voie de rétablissement. Excellent… touchons du bois.
La ville intelligente. Pas eu de nouvelles. Le wifi pour tout le monde ? On n’en parle pas du tout. Ça dort quelque part dans le troisième bureau du second sous-sol. On verra.
Le dépôt des baux pour contrer la spéculation sur les loyers. Autre dossier qui sommeille.
Bonne nouvelle apparemment, la nouvelle politique sur la salubrité des loyers et les responsabilités des propriétaires. Là aussi on verra. Je donne la chance au coureur.
De meilleures pistes cyclables et une plus grande responsabilisation des automobilistes et des cyclistes par des campagnes de sensibilisation. Un meilleur balisage grâce à un marquage des rues plus dynamique. Rien que du bon, j’approuve !
Dans un prochain article je fais une liste des problèmes à régler, et je propose des voies de solutions.
Clément Sauriol